Litterature
Sarde
Langue Sarde
Auteurs Sardes
Auteurs non Sardes

ASPECTS DE LA LITTERATURE SARDE


Un bon moyen pour s’imprégner de l’âme sarde est d’aborder la Sardaigne par sa littérature.

En Sardaigne presque tous les écrivains sont bilingues. Même s’ils ont émigrés sur le continent, même s’ils écrivent le plus souvent en italien leur style a gardé une certaine « sarditude » de style et de contenu. Ils utilisent les images, les proverbes et des tournures de phrases empruntées au patrimoine de la langue sarde.

L'edition est très vivante et active en Sardaigne et traduit bien cette culture et ce patrimoine sarde. Les éditeurs sardes sont regroupés au sein d'une association "Librisardi".
Visiter le site de "Librisardi". et edizionimaestrale.com
mais aussi : www.livres-italiens.fr, Lucciola vagabonda.

Où se procurer des livres d'auteurs sardes en italien:
- A Paris:
* La Libreria : 89 rue du faubourg Poissonnière 75009 Paris T-F: 01 40 22 06 94
courriel:
lalibreria.paris@gmail.com site:www.lalibreria.fr
ouverte le lundi de 14h à 19h, mardi au samedi de 10h à 19h, métro Poissonnière
* La Tour de Babel :10 rue du Roi de Sicile 75004 Paris T: 01 42 77 32 40 F: 01 48 87 53 72
courriel : :  site: www.librairieitalienne.com  ou tour-de-babel.com
ouverte du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h, métro Saint Paul

- A Bruxelles:
* Piola.libri  66-68 rue Franklin 1000Bruxelles Belgique T : 0032 (0)2 736 93 91
courriel : info@piolalibri.be - site : www.piolalibri.be
ouverte du lundi au vendredi de 11h à 20 et samedi 12h à 18h

- A Luxembourg
* Librairie italienne 11 rue Saint Ulric 2651 Luxembourg Grand Duché du Luxembourg
T : 352 40 34 21
ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h

- A Montreal
* Librairie italienne 6792 boulevard Saint Laurent Monréal QC H2S 3C7
T : (514) 277 2955
ouverte du lundi au jeudi de 10h à 18h, vendredi de 10h à 21h, samedi de de 10h à 17h

Si vous connaissez des librairies italiennes dans d'autres villes merci de nous le faire savoir, nous les indiquerons sur ce site.

La langue sarde


La langue sarde fut longtemps la seule langue parlée dans l'île et représente un patrimoine anthropologique fondamental à étudier et à sauvegarder. Elle est le reflet de l’histoire de la Sardaigne, le résultat d’une série d’événements historiques. Quand l’italien est devenu officiellement la langue nationale et politique, le sarde a vu son statut passé de langue à dialecte, mais, historiquement, le sarde reste une langue indépendante aux caractéristiques singulières qui la distinguent d’autres dialectes régionaux.
Un sarde, des sardes
Les linguistes distinguent trois variétés dialectales du sarde :
- le logudoresu (logoudorien) dans le nord-ouest est considéré comme le sarde le plus pur, le plus archaïque ;
- le campidanesu (campidanien) dans le sud, a subi l’influence des différents conquérants de la principale cité, Cagliari ; pour les spécialistes, il est proche des dialectes italiens septentrionaux ;
- le gadduresu (gallurien) dans le nord-est est le sarde le plus proche de l’italien.
Il existe d’autres formes mineures : le tattaresu (tataresou), proche du catalan, autour d'Alghero, à l'extrémité nord-ouest et le nugoresu (nougoresou) dans le centre-est de l'île.

Quelques sites en italien et un en français pour en savoir plus sur la et les langues sardes :
www.gentedisardegna.it
www.sardegnacultura.it
www.ditzionariu.org
www.radiopress.it
w3.univ-tlse2.fr
www.limbasarda.it
www.comitau.org

Ils nous ont été communiqués par Nadine, une internaute d'origine sarde que vous retrouverez dans la rubrique ils-elles nous écrivent


Le sarde, miroir de l’histoire de l’île


Ignorant quasiment tout des langues précédant le latin, seules quelques rares bribes étrusques et nuragiques nous sont parvenues, on ne peut déterminer l’influence qu’elles eurent sur la formation du sarde. En revanche, des travaux ont été réalisés sur les périodes suivantes.
La base latine du sarde est évidente, d’autant que la Sardaigne a été l’une des premières conquêtes de Rome. L’occupation phénicienne a laissé ses vestiges archéologiques autant que linguistiques. Dans les régions jadis occupées, en particulier dans le Campidano, ils ont transmis leurs noms de lieux (Macomer, Tharros) et certains de leurs mots tels que zippiri (le romarin).
L’influence greco-bizantine a joué un rôle important dans le nord-ouest autour d’Olbia dont le nom lui-même est dérivé du grec. On sait aussi qu’à la fin de l’ère bizantine, le sarde était autant utilisé que le latin dans les textes officiels.
Malgré leurs invasions, les Arabes et les Germains pesèrent peu dans l’évolution du sarde. En revanche, l’occupation catalane puis espagnole qui durera jusqu’en 1714 a été essentielle. Le catalan, devenu langue officielle de l’administration, s’est diffusé dans toute la Sardaigne depuis Cagliari.
L’influence de l’italien se fit sentir sur le sarde bien avant le catalan et l’espagnol et pèsera plus particulièrement dans le nord et la Corse. Pise et Gênes ont pesé sur la vie économique de l’île, grâce à des privilèges tels que les franchises, et tentèrent souvent de désagréger les communautés sardes de l’époque. Une fois stabilisés les rapports avec ces deux villes, de nombreux ouvriers, maçons et mineurs vinrent de Toscane travailler et bâtir de nouveaux édifices pour les puissants de l’île. Employés, commerçants et artisans piémontais influencèrent un développement du sarde vers l’italien.

“ La Sardaigne est une terre de poésie ”
On a longtemps pensé et affirmé que “ la Sardaigne est une terre de poésie ”, peuplée de nombreux bergers enclins au songe, à la poésie et au chant dans leur contemplation des campagnes arides et de la végétation robuste. La Sardaigne fut une terre propice à la poésie populaire et aussi religieuse (voir la page "Traditions populaires" et plus particuliairemnt le chapitre consacré aux "Gara poetica", voir aussi ci dessous " le livre consacré à ce sujet par Maria MANCA "La poésie pour répondre au hasard").
À l’inverse, à part pour le théâtre, le sarde a été peu utilisé, jusqu’à une période récente, pour l’écriture en prose, bien que cette dernière circulait déjà dans des histoires, chroniques et journaux. Ses auteurs exprimaient des contenus actuels dans une langue connue de tous, loin de l’éloquence et de la rhétorique. Pourtant, depuis plus d’un siècle, le sarde ne cesse d’inspirer les romanciers.

Pour plus de détails : Matteo PORRU, Breve storia della lingua sarda, ed. Tascabili economici newton/Edizione della torre, 1999, 66p.

Cours, alphabetisation, dictionnaire, visitez les sites suivants pour lire et apprendre les langues sardes :

www.comitau.org
www.sardu.net

une amie qui consulte notre site, Catherine DEVELOTTE, nous propose quelques ouvrages qui parlent de certains aspects de la SARDAIGNE :

Pour ceux qui s'intéressent au "Jour du jugement" de Salvatore Satta, (voir présentation plus bas) voici une analyse littéraire dans la revue "Italie" numéro 6 d'Aix-en-Provence :  
" Ethnies et destins. Spécificité de Il giorno del giudizio de Salvatore Satta" par Jacques Goudet.
http://italies.revues.org/1679

Des contributions sur la Sardaigne dans : 

"Femmes et Patrimoine dans les sociétés rurales de l'Europe Méditerranéenne", Ed CNRS, 1987 

et des contributions de Gabriella da Re :                                                             
http://www.lingue-unica.it/facolta/personale/dettaglio-docente20.html

- In collaborazione con Giannetta Murru Corriga e Sandra Cossu, Le travail des femmes dans la Sardaigne traditionelle,in Centre lyonnais d'études féministes, Les femmes et question du travail, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1984, pp.85-106. 

- Tous égaux, tous différents.Notes sur le système de transmis­sion des bien matériels en Trexenta (Sardaigne), in G. Ravis-Giordani, (sous la direction de), Femmes et patrimoine dans les sociétés rurales de l'Europe Méditerranéenne, Paris, CNRS, 1987, pp.137-62. 

- Être parents. Sang, héritage et fréquentation en Sardaigne, in “Europaea. Journal des Européanistes / Journal of the Europeanist”, 1998, IV-1, pp. 85-114. 

- In collaborazione con M. Iosè Meloni, Notes sur l’alimentation et les soins des enfants dans la Sardaigne rurale du centre sud, in « Europaea »,2001,VII 1-2. 

- Le moulin à âne en Sardaigne: d’’objet exemplaire’ à ‘objet d’affection’, in M. Barboff, F. Sigaut, C. Griffin-Kremer, R. Kremer, (eds), Meules à grains, Actes du colloque international La Ferté-sous-Jouarre, 16-19 mai 2002, Paris, Éd. Ibis Press, Éd. de la Maison des Sciences de l’Homme, 2003

Enfin, comme vous faites référence aussi à la Corse et autres iles, je vous laise ces quelques titres avec ce lien :  http://adecem.free.fr/travaux%20en%20cours/bibparen5.htm

  Assez peu d’auteurs sardes ont été traduits et édités en français.
Parmi ceux-ci on peut trouver :

SECHI Anna Maria (née à Perfugas en 1941 Sardaigne)

Les oiseaux sans plumes
Anna Maria y raconte son émigration avec ses parents en Belgique, leur vie dificile dans ce nouveau pays, son frère atteint de thalassemie inconnue en Belgique...
Elle porte un regard bienveillant et humble sur l'histoire de l'immigration italienne.
édité par Le livre en papier/publier-un-livre.com
oiseaux plumes
MAMELI Giacomo
Journaliste à l'Unione Sarda et à La Nuova Sardegna, etc., écrivain et enseignant en communication, né en 1941 à Perdasdefogu
Le four et la sirène (traduction de Sandrina Serra-Grimbert, éditions CUEC).
est une chronique villageoise où des centenaires racontent au journaliste, la traversée de la deuxième guerre mondiale : fascisme, internement, bombardements, misère… Perdasdefogu, un village de l’Ogliastra, ausud-est de la Sardaigne.

LUSSU Emilio
homme politique et écrivain italien, est né en 1890 en Sardaigne. Militant antifasciste. Après la guerre, il a été ministre et sénateur. Il meurt à Rome en 1975 (voir la page l'Histoire et les Sardes).

La chaîne
Le 27 juillet 1929, Emilio Lussu, brillant avocat antifasciste et héros de la Première Guerre mondiale s’évade en compagnie de Carlo Rosselli et Francesco Fausto Nitti de l’île de Lipari où il était détenu. Voici le récit de cette évasion légendaire ressentie comme une gifle par le régime mussolinien. La Chaîne est un témoignage implacable sur le fascisme et la dérive des institutions.
Editions La fosse aux ours

Le sanglier du diable
«La journée avait été chaude mais, le soir venu, le froid était descendu dans la vallée. Un vent de tramontane courait au-dessus de la forêt et tourbillonnait au-dessus de nous. » À travers le récit d’une partie de chasse épique, l’évocation de souvenirs de jeunesse et le compte rendu d’un combat politique, Lussu décrit et décrypte une société sarde tiraillée entre modernité et respect des traditions.   Editions La fosse aux ours

La Marche sur Rome et autres lieux
éditions Du Félin

Théorie de l'insurection
édition Maspéro




la chaine Lussu

le sanglier du diable Lussu

MURGIA Michela (née en 1972 à Cabras, Sardaigne)
En 2006, elle a publié "Il mondo deve sapere", le journal tragicomique d'un mois de travail dans un call center. Paolo Virzi en a tiré un film. En 2010, elle a obtenu le prix Campiello pour "Accabadora" qui a été traduit en quinze langues.




ACCABADORA Dans un petit village sarde une couturière, Tzia Bonaria, recueille, élève et forme la jeune Maria. Certains aspects de la vie de Tzia Bonaria la troublent ...
Michela Murgia décrit les plis et replis intimes du rapport très singulie unissant la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria dans une Sardaigne intemporelle, aux us et coutumes fascinants. Paru en 2011 au Seuil.

LA GUERRE DES SAINTS Roman d'apprentissage il adopte le rythme rapide des équipées sauvages malicieuses de trois garçons. C'est aussi un hymne à l'amitié dont les liens sont souvent plus forts que ceux du sang.
Paru en 2013 aux éditions du Seuil

LECONS POUR UN JEUNE FAUVE
paru aux éditions du Seuil 2017



Accabadora - Michela Murgia

la guerre des saints

carle réduite

Alexandra CARLE (1974-2002)

née d'une mère Sarde originaire d'Orani, près de Nuoro, cette jeune photographe, diplômée de l'Ecole nationale de photographie d'Arles, a effectué son premier travail de photographe sur les traces de ses origines. Travail de recherche dont elle rapporte des images d'où émane une grande proximité et une connivence avec les personnes et les sujets photographiés.
Elle nous fait partager ces :
"Instants sardes"
on peut se procurer directement  ce livre chez association Alexandra CARLE 21-23 rue Paul Padé 92140 CLAMART-FRANCE
T:0033(0)1 46 38 29 93 ou 0033(0)6 85 92 00 88
courriel: alexandra.carle@free.fr

MANCA Maria (originaire de Sardaigne)
maître de conférences à l'université Paris 7-Diderot où elle enseigne l'ethnopoétique. Ses domaine de recherche sont la poésie chantée dans l'aire méditerranéenne et, récemment, la pésie urbaine.
Voir la page traditions populaires de ce site

une approche anthropologique des joutes poétiques de Sardaigne"
La joute poétique de tradition orale, pratiquée en Sardaigne lors des fêtes patronales, oppose deux ou trois poètes qui s'affrontent à partir de thèmes tirés au sort. Ils se répondent en chantant, accompagnés par un petit choeur polyphonique.  
Aux éditions de la Maison des sciences de l'Homme et CNRS éditions dans la collection Chemins de l'ethnologie

manca réduite
Bianca Pitzorno : L'anneau Magique De Lavinia - Livre

Bianca PITZORNO

née à Sassari, après le cinéma et la télévision, elle se consacre à la littérature depuis 1977

Deux de ses livres pour jeunes ont été édités en France :
- " L'anneau magique  de Lavinia " Gallimard jeunesse, 1990
- " L'étonnant voyage de Polyxène " L'école des Loisir, 2000

SATTA Diego (né en 1944, Ittireddu, Sardaigne)
il est depuis toujours passionné de lecture et d'écriture. Après avoir été journaliste il consacre sa retraite à des recherches sur l'histoire locale, les traditions et la langue sarde.
Il a publié plusieurs ouvrages documentés, il signe la son premier roman.


"Salvadore Espiga" 

Cette maudite nuit de Santu Jagu
traduit en français par Françoise Vital, aux éditions Persée




Luciano MARROCU

Il est professeur d'histoire à l'Université de Cagliari. 

"Fàulas"
Les enquêtes de l'inspecteur Serra, T1

traduction de l'Italien par Marc Porcu, sortie octobre 2008,

aux Editions de la Fosse aux ours son roman

A Rome en 1939, Luciano Serra, jeune inspecteur de l'Ovra, la police secrète fasciste, doit enquêter sur Musio, un haut dignitaire du régime qui a été assassiné. Ses investigations le mènent jusqu'en Sardaigne à Fàulas, village du défunt. C'est un retour aux sources pour l'inspecteur, d'origine sarde, qui découvre en même temps un régime fasciste englué dans la peur et la corruption.


Premier volet des enquêtes de l'inspecteur Serra.


"Debrà Libanos" une enquête de l'inspecteur Serra
Addis-Abeba, l'Italie fasciste a sa colonie
L'inspecteur Serra est envoyé enquêter  sur l'assassinat de Duilio Bellassai, un officier. Il va découvrir le massacre des moines du monastère copte de Debrà Libanos.
2e volet des enquêtes de l'inspecteur Serra

ABATE Francesco (né en 1964, à Cagliari, Sardaigne)

Après "Dernière journée de championnat"

les éditions de la Fosse aux ours présentent dans une traduction de Marc Porcu "Je demande pardon" :
Valter est atteint d'une maladie du foie héréditaire qui dans sa jeunesse l'amene à de fréquents séjours à l'hôpital. Au cours des années 80, il tente de noyer sa maladie dans la musique rock, l'alcool, etc. De retour en Sardaigne, il devient journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, mais la maladie est toujours là et il doit subir une greffe du foie.
A partir de ce moment il jette un regard humaniste sur le monde c'est Je demande pardon...





je demande pardon



PORCU Marc (né en 1953 en Tunisie, décédé le 13 juin 2017) poéte français d'origine sarde, son grand père, pécheur à Sant'Antiocco avait fuit le facisme et ses parents avaient rejoint la France en 1956. (voir la page Sardes célébres du site).

Il a publié une dizaine de recueils de poésies dont Mémoires de l’exil”(1984), "Visages et mots d'avant l'oubli (1998), “Les pèlerins du souffle dans une banlieue du monde” (1991). Il a reçu en 1991 le prix Europa de poésie à Pise. En 2002, il a publié En filigrane sur la nuit, éditions la Passe du vent, sa dernière oeuvre est "Le cri de l'aube" en 2013.

Il a participé pendant une vingtaine d'années à la revue Les Cahiers de Poésie-rencontres”,

Il est traducteur de poétes et de romanciers italiens (Attzeni Sergio, Abate Francesco, Marrocu Luciano, etc.).

FRONGIA Anna (textes)
LACHEVRE-FRONGIA Fabienne (peintures)
Sardaigne au coeur
petit recueil de poèmes en trois langues: Français, Italien, Sarde, d'Anna, joliement illustré des peintures de Fabienne.

Aux éditions du Chameau 154 Grande Rue 14430 Dozulé
courriel : galerie175@wanadoo.fr
Tirage numérique couleur, au format 11x19,5 cm, comprend 340 exemplaires.
En vente 7 euros, disponible à la Galerie.








ricotta

mon_voisin

battementailesagus

AGUS Milena est née à Gênes de parents sardes, il y a près de cinquante ans. Elle vit et travaille à Cagliari, où elle enseigne l’italien et l’histoire dans un "instituto superiore tecnico-professionale". Son 1er roman a été « Mentre dorme il pescecane » en 2005, suivi de « Mal di pietre » en septembre 2006, publiés tous les deux aux éditions Nottetempo
Son fils étudie le piano à Paris.

Ses romans sont édités aux éditions Liana LEVI, ils sont maintenant disponibles en version numérique

Prends garde
le roman écrit par Milena AGUS a été traduit par Marianne Fauobert, l'histoire écrite par Luciana CASTELLINA l'a été par Marguerit Pozzoli.
Mars 1946 la foule se rassemble sur la place où s'élève une noble demeure pour un meeting syndical lorsqu'un coup de fusil retentit...

La comtesse de Ricotta
traduit de l’italien par Françoise Brun
128 pages - 14 x 21 cm - Broché, isbn 978-286746-595-6, Prix public : 13,20 €

Quand le requin dort
traduit en français par Françoise Brun, aux éditions Liana Levi, 

Mon voisin
collection « Piccolo » INEDIT
traduit de l’italien par Françoise Brun, 64 pages - 12 x 19 cm - Broché, isbn 978-2-86746-500-0– Prix public : 3€


Battement d’ailes
traduit en français par Dominique Vittoz,
parution février 2008, aux éditions Liana Levi,
isbn 978-2-86746-467-6,
160 pages-14x21cm-Broché-Prix public : 15 €

Mal de pierres
traduit en français par Dominique Vittoz, aux éditions Liana Levi, 124 p., 13€
A lire dans Télérama n° 2987, du 11 avril 2007, page 34, l'article "Milena n'est jamais seule".
A écouter l'interview audio de l'auteure sur
www.teleramaradio.fr dans la rubrique "les impruptus du Salon du livre" télécharger l'interview
ce qu'en disent les critiques

Pendant l'été 2007..."Mal de pierres" a dépassé les 100 000 exemplaires

La réalisatrice Nicole Garcia, qui va l'adapter au cinéma, a dit dans une interview au magazine  Elle : "Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi fort sur le féminin... Je suis persuadée que ce roman est très cinégénique."

CAROSSO Marinella

née à Castagnole Delle Lanze (Asti, Italie). Habilitée à diriger des recherches, elle est correspondante du Laboratoire d’anthropologie sociale à Paris et enseigne l’anthropologie culturelle à l’université de Vérone.
Formée en France (maîtrise, DEA, doctorat) en ethnologie, anthropologie sociale et historique à l’École des hautes études en sciences sociales, elle poursuit ses travaux en Europe et en Méditerranée (Piémont, Sardaigne, Île-de-France). Ses recherches, axées sur la comparaison et la théorisation de la transmission entre générations et entre cultures, ont donné lieu à de nombreuses publications sur la coutume, le costume, la mode. Elle a été associée au musée de l’Homme et au musée national des Arts et Traditions populaires de Paris. En 2003, elle a été lauréate de la Villa Marguerite Yourcenar.

 "La généalogie muette" paru aux éditions "la maison des sciences de l'homme" "CNRS éditions"
genealogiemuettecarosso

DETTORI Giovanni
Né en 1936 en Sardaigne dans la Barbagia.
Après avoir été enseignant, directeur de la bibliothèque de l'université des sciences politiques et sociales de Turin il a collaboré à de nombreuses revues littéraires. Il a aussi été traducteur.
En tant que poète, il a publié: Canto per un capro (la salamandre, 1986), Amarante (il maestrale, 1993), prix national Giuseppe Dessi.
Giovanni Dettori a été découvert en France au festival de poésie de Lodève, "Voix de la Méditerranée". Il a participé à l'anthologie L'Heure Injuste ( la passe du vent).

Ce recueil "Au gré des lunes errantes" est paru aux éditions "la passe du vent" 

NIFFOI Salvatore (né en 1950 en Sardaigne)
"Le facteur de Pirakerfa" est un vieux garçon solitaire et lubrique. Il répond à des lettres adressées de l'étranger à son copain défunt. Il s'ensuit une correspondance étrange et belle.
Style alerte , fort et savoureux, Niffoi fait de son personnage un misanthrope cruel et attachant.
Ce roman, le premier de Niffoi traduit en français, aux éditions ZULMA

TODDE Giorgio
est ophtalmologue. Il vit et travaille à Cagliari, à côté de son activité professionnelle il écrit. Son premier roman « Lo statto delle anime » paru en 2002, a été traduit en français sous le titre « L’état des âmes » Ce travail d’écrivain a été couronné par le prix Berto, principale reconnaissance littéraire sarde, rarement attribuée à une première œuvre. Depuis il a écrit « La matta bestialità » roman policier contemporain, "EL" et " Paura e carne".
« L’état des âmes » est un polar historique qui se passe en 1893 dans un petit village de Sardaigne, dont le nombre des habitants, d’où le titre, est invariable : une mort est comblée par une naissance. Dans ce décor trois meurtres vont se succéder. Deux hommes enquêtent : le capitaine Pescetto et surtout Efisio Marini, médecin et embaumeur…
Personnages superbement dessinés, intrigue subtile, atmosphère mystérieuse, écriture sèche, efficacité redoutable, « L’état des âmes » ne lâche pas le lecteur.

Deux autres de ses romans sont traduits en français:
- La
Peur et la chair (2005)
- La folle bestialité (2007)
Ces romans sont parus aux
éditions Albin Michel. 





DELLEDA Grazia

née le 27 septembre 1871 à Nuoro (Nugoro en sarde), Sardaigne et elle est morte à Rome le 15 août 1936.

Elle domine la littérature sarde du début du XXème siècle. Elle décrit la Sardaigne qu’elle a connue, évoque l’univers patriarcal, les bergers, les paysans, les bourgeois, les hommes et les femmes environnés de la nature sarde. « L’arôme de la Sardaigne, sa vraie patrie, son terroir, embaume les pages de son œuvre immense. »

Parmi celle-ci citons : « Elias Portulu », « Cenere », « Canne al vento », « Incendio dell’olivieto » et son dernier livre « Cosima ». Mais son œuvre la plus connue est « La madre » pour laquelle elle a obtenu le prix Nobel de littérature en 1926. Sur la peinture murales ci contre consacrée à Grazia Delleda, les peintres ont fait figurer le titre de la plupart de ses oeuvres.

« La madre » et « Elias Portulu » ont été édités en français aux éditions Stock en 1981. De même « Les tentations », recueil de nouvelles édité chez Ombres à Toulouse en 1989.


Antonio GRAMSCI

(né à Alès 1891, mort à Rome dans la clinique pénitentiaire le 27 avril 1937) Il occupe une place à part dans la littérature sarde. D'abord journaliste au quotidien " L'Avanti ", puis critique de théâtre, fondateur et directeur des journaux politiques " L'Ordine Nuovo " et " L'Unita " il est un des fondateurs du Parti Communiste Italien. A ce titre il sera arrêté pendant la période fasciste, il mettra à profit son incarcération pour écrire " Lettres de prisons " et " Cahiers de prisons ". L'intégrale de son œuvre est publiée en français aux éditions Gallimard.

"Choix de textes" d'Antonio Gramsci, ce choix de texte a été fait par André Tosel, paru en septembre 2014 aux éditions "Le Temps de Cerises"

Gramsci LTdC





Salvatore SATTA
Né à Nuoro en 1902, il est mort en 1975
Juriste, l'un des plus grands d'Italie, Professeur à l'Université de droit de Rome, auteur du monumental "Commentaire au Code de procédure civile" et de nombreuses études de droit.
"Le jour du jugement" n'a été publié qu'en 1979 après sa mort, cette oeuvre a eu un grand retentissement, il a été publié en 1981 à la nrf Gallimard dans une traduction de Nino Frank.

Giuseppe DESSI

(Cagliari, 1909, Rome, 1977)
Un peu dans le même esprit que Grazia Deledda, il écrit entre autre "Michele Boschino", "Paese d'ombre", "San Silvano". Dans tous ses romans il décrit avec vigueur et tendresse sans jamais perdre son esprit critique, historique et social et sans oublier les luttes du peuple et les misères des pauvres. "Paese d'ombre" a été traduit en français par Christine Grillon sous le titre "Pays d'ombres" paru chez Actes Sud en 1991, "San Silvano" a été édité en français en 1988 aux éditions Verdier et "Le déserteur" chez Julliard en 1964.

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Francesco MASALA (Nughedu San Nicolo, 1916)

Il est docteur ès lettres à l’Université de Rome, professeur d’italien et d’histoire, critique d’art.
Dans « Quelli dalle labbra bianche », tourmenté et hanté par ce qu’il a vécu en tant que militaire sur le front russe où il avait été envoyé de force, il décrit ses journées d'épouvante en
hommage à la mémoire de ses camarades tombés dans l’oubli. Fancesco Masala a écrit une vingtaine d’ouvrages, des poèmes et des romans.

Deux œuvres ont été traduites et publiées en français chez Acte Sud :
- Le braconnier, autres poèmes de Sardaigne, en 1984
- Le curé de Sarrok,  roman en 1989.
- Et aux éditions Zulma « Ceux d’Arasolé » en 1999.

Maria GIACOBBE

(Née à Nuoro, elle vit à Copenhaghe depuis 1956) Sa sensibilité moderne, progressiste, s'allie à une profonde tendresse pour son île, y compris dans ses aspects les plus archaïques que l'on retrouvent dans ses écrits notamment : " Il diario di una maestrina ", " Piccole cronache ", " Radici ". Les Edition Sociales ont publié dans une traduction française " Mémoire d'une institutrice ".



kkkkkkkkkkkkkkkkk

Gavino LEDDA (né à Siligo en 1938)

Il est l’auteur du célèbre « Padre padrone » dont les frères Taviani ont tiré le film du même nom. Cet ancien berger analphabète qui est devenu, à force de volonté, professeur de linguistique à la faculté de Sassari, nous raconte son expérience qui l’a aidé à sortir de son milieu sans jamais le renier. « Padre Padrone » est paru en français en deux tomes (Padre Padrone et la Langue de la Faux) aux éditions Gallimard.

Marcello FOIS


(né à Nuoro en 1960)
Cet écrivain, " sarde du fond du cœur jusqu'au bout de la moustache " vit actuellement à Bologne. Il a tout essayé : romans, pièce de théâtre, scenarii de cinéma, séries télévisées, programme de radio et même un livret d'opéra " Nicolas Eymerich, inquisiteur ". Couronné dès son premier roman " Preta " en 1992. Sous couvert de roman noir il explore le thème de l'identité avec " Sheol " et de l'identité de la Sardaigne à travers l'histoire de sa ville Nuoro en une fresque de six romans couvrant un siècle. Plusieurs de ses romans sont traduits et publiés en français :
- " Sheol ", paru chez Tram'éditions et repris par Points Seuil, 
- "Les crimes du groupe 13", chez Tram'éditions en 1998,
- " Sempre caro " et " Le sang du ciel " (Sangue dal cielo) chez Tram'éditions, traduit par Serge Quadruppani, en 2000, et repris par Points Seuil
- " Un silence de fer " (Ferro recente) aux éditions du Seuil en 2000, et repris par Points Seuil.
- « Plutôt mourir » aux éditions du Seuil, 2001 et repris par Points Seuil,
- « Gap » (éditions du Seuil, 2002),
- « Nulla, une espèce de Spoon River » (éditions Fayard, 2002),
- "Ce que nous savons depuis toujours" en 2003 au Seuil,
- "Ce que tu m'as dit de dire" Gallimard jeunesse en 2004,
- "Petites histoires noires" au Seuil 2005.
- "Mémoire du vide" au Seuil 2008
- "La lignée du forgeron" au Seuil 2011
- "C'est à toi" au Seuil" 2014
- "Cris, murmures et rugissements" au Seuil 2015




Antonio PORCU

(né à Longwy, le 29 août 1926, d'une famille originaire de Lula. Cet ouvrier de la sidérurgie, fils d'antifascistes sardes, ancien syndicaliste CGT et militant communiste sera élu député de Lorraine en 1978. Il fera parti du cabinet du ministre Charles Fiterman en 1981. Son indépendance d'esprit l'amènera plus d'une fois à dire non à l'appareil de son parti.
Dans son livre " Aventures et mésaventures d'un Franco-sarde atypique " il témoigne, au seuil du troisième millénaire, de ce demi-siècle et plus d'histoire du mouvement ouvrier, de cette vie de militant et d'acteur populaire de l'histoire de la France. Il s'interroge sur l'avenir d'une espérance dans l'Europe en construction.
Ce témoignage se lit comme un roman, préfacé par Gille Perrault aux éditions de la plus haute tour-Diagraphe.

Sergio ATZENI
(né à Cagliari en 1962, mort sur l’île de San Pietro en 1995)

Il se définissait en disant : « je suis sarde, je suis italien, je suis européen. ». Le souffle de ses romans est l’humanité, son regard sur le monde est universel. Ce poète, romancier et traducteur (il a traduit de nombreux auteurs français en italien) est l’auteur, entre autre, de « Apologo del giudice bandito » en 1986 et d’« Il figlio di Bakunin » en 1991.

Le premier, paru en français en 2001, sous le titre : « La fable du juge bandit », est un roman picaresque qui se déroule en 1492 dans une Sardaigne sous domination espagnole en pleine décadence qui est envahie par les sauterelles. Le vice-roi décide d’organiser avec l’Inquisition le procès des insectes. Atzeni prend le prétexte de cet événement pour décrire la société sarde où le petit peuple s’oppose à l’occupant.

Le deuxième, paru en français en 2000, sous le titre : « le fils de Bakounine », se déroule dans un village minier misérable de la Sardaigne des années 30. Il s’agit ici au travers du personnage de retrouver ce que les paroles et la mémoire des autres font de nous.

Ces deux romans ont été traduit par Marc Porcu pour les éditions « La fosse aux ours »

COSSU Ugolino,

est né à Rome en 1941 de parents originaires de la province de Sassari qui avaient émigré en 1941. Après avoir fréquenté le lycée artistique puis l’Académie des Beaux Arts de Rome, il commence par dessiner avec ses amis Rotundo et Saudelli pour le Cartoon studio de Mangiarano et pour la Casa Editrice Universo.
A 20ans il se fait connaître en dessinant ses premiers travaux pour le studio Giolitti. Il réalise deux séries : Gespenster pour l’éditeur allemand Bastei et Tales of Katy Jane pour le marché anglais. A partir de 1980 il collabore aux éditions Euro Editoriale et publie une cinquantaine d’histoires sans personnage fixe, le premier sous le titre Peter Spittoon.
En 1981, il dessine la mini série la Trilogia del Semaforo.
En 1986, il publie une première série de 12 épisodes la Foresta di Tenon (textes de Ferrandino), suivi l’année suivante d’une autre toujours de 12 épisodes avec Ferrandino. Il s’affirme avec les quatre histoires de Zampino toujours avec le même auteur des textes aux éditions Orient Express, suivi, en 1984, par une première histoire Mihalis de la série Il colore del Vento chez Orient express réédité en France par Glénat qui leur commandera, en 1986, une seconde histoire Shylock publiée dans Circus puis en Italie dans Comics Art.
En 1985, il crée le personnage de Dan Morrison qui voit le jour dans Ninfe, première histoire de 45 planches chez Comics Art puis reprise en Belgique chez Himalaya. Il publie ses premières BD politico-satiriques, Il piccolo Grand Hotel, et dans Fondi, mensuel économique il publie 4 planches par mois pour un total d’une vingtaine de planches satiriques en collaboration pour les textes avec Bucchi et Denis …E non pui Mille.
En 1990, pour le volume 2 des Droits de l’Homme, édité par Comics Art, il dessine Il Cerchio di Kobo (8 planches). Il travaille occasionnellement pour des agences de publicité et collabore à Télé Monte Carlo.
Les BD d’Ugolino Cossu sont publiées outres en Italie, en France et en Belgique chez Carlsen Comics (Danemark), IPC Magazines (Grande Bretagne), Totem (Espagne).
Il fait partie de l’équipe de Dylan Dog, publié par les éditions Sergio Bonelli, en Italie, pour lequel il a dessiné quatre histoires : Ombre, Il giorno del Giudizio, Risvegli, la Musica della Morte. En France, aux éditions Hors Collection, a été publié, Le jour du Jugement, dont les textes sont de Tiziano Sclavi, créateur du personnage.
Il projette, entre autre de continuer le personnage de Dan Morrison et d’en faire un dessin animé pour jeux vidéo.


PITTAU Francesco,

Né à Villacidro (CA) le 12 juin 1956, il vit depuis 1957 en Belgique. Il a une formation de peintre et de graveur acquise aux Beaux Arts de Mons (Belgique). Il collabore à la revue Dada, mensuel d’initiation aux arts visuels pour petits et grands.
Il est l’auteur de plus de trente livres pour la jeunesse, de livres objets et de livres animés traduits dans de nombreux pays.
Il vient de faire paraître un recueil de poèmes pour adultes « Un crabe sur l’épaule » dans lequel il évoque aussi bien Ostende que Cagliari, la neige que la chaleur oppressante de l’été sarde, la plage de sable fin que les ruines de Tharros, le resto chinois que le couteau sarde. Tout est publié aux éditions du Seuil.
Il prépare pour septembre poèmes, nouvelles et romans. Donc à suivre...

ANGIONI Giulio (né en 1939)
L'or Sarde


  Cet anthropologue sarde, vit et travaille depuis toujours en Sardaigne. Il est l’auteur de nombreux romans dont « L’oro di Fraus » (2001) traduit en français par Catherine Siné, sous le titre « L’or sarde » paru en septembre 2003 dans la collection « Suite italienne » des éditions Métaillé.
   Ce polar ou cet anti polar est embrouillé à souhait, son héros n’est ni un flic, ni un détective ou un journaliste mais le maire du village qui n’accepte pas l’arrestation de l’accordéoniste, coupable trop évident, et qui poursuit l’enquête au péril de sa vie et de ses proches jusque dans la mine de talc, l’or sarde.

TOLU Anna,

Chercheur en Histoire médiévale à la Sorbonne Anna Tolu, qui est d'origine sarde, sa famille est d'Escalaplano (NU), est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de référence tant pour les adultes que pour les enfants. Elle vient d'écrire un roman, « *Les Années d'espérance *», « Annusu de speranza ». celui-ci présente l'itinéraire de Pacifico et d'Agata que la misère et la guerre vont jeter sur la route de l'exil, du début des années trente au milieu des années cinquante... Cette oeuvre, qui est parue en octobre 2003 aux éditions les 3 Orangers, est à lire par tous ceux qui ont des origines sardes pour comprendre ces années noires et l'itinéraire de leurs parents.





Sans être sardes, (personne n'est parfait...), d'autres ont écrit sur la Sardaigne :

Yves BARNOUX
« MURALES DE SARDAIGNE »

Depuis la fin des années soixante se développe dans toute l’Ile, dans des villages, des peintures murales qui parlent de la vie quotidienne, du travail, de la culture, des luttes de ce peuple mais aussi de ses solidarités, de la vie du monde. Art éphémère, Yves BARNOUX veut nous faire partager cette émotion ressentie au travers d’environs 350 photos prises entre 1977 et 1992 et encourager les lecteurs à aller voir celles qui ont été faites au cours des derniers mois. Passionné de culture en générale et de culture populaire c’est au cours de ses nombreux déplacements en SARDAIGNE qu’il voit, en 1977, les peintures murales qu’il se met à photographier avec frénésie. Il en choisit une centaine représentative des divers thèmes abordés et réalise l’exposition "La Sardaigne à murs ouverts".
Ce livre est édité aux éditions Gasperini à Cagliari. Il est possible de se procurer la version française directement auprès d’ART ET CULTURE EN SARDAIGNE au prix de 60€. ou directement auprès d'Yves BARNOUX 04 78 88 07 02

Francesca COZZOLINO
"Peindre pour agir"
"Muralisme et politique en Sardaigne"

Franscesca COZZOLININO est docteure en anthropologie sociale et culturelle, enseignante. Elle a étudié le muralisme sarde dans le village d'Orgosolo sur 40 ans. Elle présente dans ce livre son travail. Dans ce village de montagne tourné vers le pastoralisme, le muralisme a commencé en 1975 et est toujours vivant aujourd'hui commentant la vie politique locale, nationale et internationale. C'est aujourd'hui devenu un attrait touristique et un moteur de développement patrimonial.
édité par les édition KARTHALA, en avril 2017 http://www.karthala.com

pour en savoir plus sur le muralisme dans toute l'ile voir la présentation du livre d'Yves BARNOUX ci dessus

peindrepouragir
Nicole YRLE
Couleur corail
Sept siècles plus tard le passé bouscule le présent...
Pourquoi Paul, saisi d'un irrépressible désire, entreprend-il ce voyage en Sardaigne?
L'auteure, Nicole YRLE
http://www.yrle.com/nic
nous dit :
"Cette île me fascine depuis longtemps et le voyage que j'y ai fait s'est transformé en coup de foudre ! Je me suis intéressée aux multiples épisodes de la conquète de la Sardaigne par les Ca
talans. Il en est largement question dans mon roman mais je me suis résolument placée du point de vue sarde pour tenter d'imaginer ce qu'avaient pu éprouver ces femmes et ces hommes, constamment agressés au cours des siècles et pas seulement par les Catalans..."

Ce roman est édité aux éditions Cap Béar.



Couleur Corail

Alain de CHRISTEN
« ITALIE Terre de création » tome 1 De la parole à la création artistique

Peut-on inventorier certaines spécificités présentes dans la plupart des œuvres d'art ? Existent-ils des critères pouvant caractériser les créations artistiques considérées comme des chefs-d'œuvre ? Peut-on également faire apparaître un certain parallélisme entre la structure des phrases dans une civilisation donnée et celle des œuvres d'art produites dans cette même civilisation ? Telles sont quelques-unes des questions posées par l'auteur dans cet essai considéré comme un "texte très intéressant" par Michel Foucault, Professeur au Collège de France..
L'auteur consacre la 2e partie de ce livre à " La Sardaigne énéolithique et nouragique".

éditions Isoète, 2002


Clara GALLINI
Enseignante d'anthropologie à l'université de Naples.
La danse de l'argia, fête et guérison en Sardaigne
Dans cette étude elle présente et analyse le rituel sarde de l'argia qui s'inscrit dans l'ensemble des tarentismes méditerranéens entre maladie, fête et guérison.
éditions Verdier
Vera EGGERMAN, textes et dessins, texte français de Bernard FRIOT
LES SARDINES NE POUSSENT PAS SUR LES ARBRES

Uli et Emilie sont deux chats qui ont toujours faim et adorent les sardines. Mais les sardines ne poussent pas sur les arbres. Alors d'où viennent-elles ?
De la Sardaigne, bien sûr! Valéria connaît le chemin, elle a sa grand mère en Sardaigne. Les voilà partis avec Herbert, l'éléphant, Henri, la souris, etc...
Un délicieux album pour enfants, format à l'italienne, imprimé et relié en Italie, comme il se doit! Paru aux éditions Autrement/jeunesse au printemps 2002.
 
sardaigne sans cagoule

Maria BRANDO-ALBINI

Ancienne lectrice d'italien aux facultés de lettres de Toulouse, Tours et Poitiers, traductrice, elle a publié en France plusieurs livres sur la culture et la littérature italienne. Elle a écrit " Radioscopie de la culture italienne " dans laquelle elle consacre quelques pages à certains écrivains sardes (éditions Entente, octobre 1983). Dans une œuvre vivante et érudite elle évoque tous les aspects de cette île et termine par un voyage à travers la " Sardaigne, sans cagoule " parue aux éditions Subervie en 1981.

Dominique FERNANDEZ

Dans une approche à la fois réaliste et poétique de l'Italie, l'auteur qui a parlé avec des Italiens de tous les milieux, entre autre avec des paysans Sardes, a vécu leurs problèmes, il en rend la dramatique complexité, en gardant un ton personnel qui est celui d'un écrivain fasciné par l'ambiguïté et les contradictions d'un pays si proche. Dans ce livre, Mère Méditerranée, il s'appuie sur les anecdotes pour arriver à la compréhension des mythes. Il consacre une soixantaine de pages à la Sardaigne des années 50 et 60, ce qui éclaire la Sardaigne d'aujourd'hui. Ce récit d'un écrivain voyageur nous promène à Naples, dans le Sud de l'Italie, en Sardaigne et en Sicile. Mère Méditerranée est paru pour la première fois en 1965 et a été réédité chez Grasset en 1985.

Sabatino MOSCATI

« Les derniers Phéniciens », sous titré : « l’art de la Sardaigne » est un très beau livre abondamment illustré de photos qui fait le point sur les connaissances, de la période des colonies Phéniciennes (VIIIéme siècle avant Jésus Christ) à l’occupation Punique, Carthage était devenue une puissance autonome, qui demeura en Sardaigne jusqu’à l’occupation Romaine (238 avant Jésus Christ).

Ce livre a été édité en 1988 aux éditions Jaca Book

derniers pheniciens

 Bernard LORTAT-JACOB

Chercheur en musicologie au CNRS, il est spécialiste des musiques populaires de la Méditerranée, sur les chanteurs à Tenores, les chanteurs à Guitare, les poétes improvisateurs et tout spécialement des polyphonies et des confréries.
Il a édité plusieurs disques ou CD de musiques et de chants polyphoniques sardes.
Amoureux de la Sardaigne il a écrit " Chroniques sardes " un livre plein de musiques, de parfums, de portraits de sardes dans leur environnement naturel. Ce livre a été édité en mars 1990 aux éditions Julliard.
Il est l'auteurs de nombreuses études notamment :
- Improvisation et modèle, le chant à guitare sarde (1984) Revue française d'anthropologie.
- Jeu de métamorphoses : launeddas de Sardaigne (1987) B. Lortat-Jacob editeur
- L'improvisation dans les musiques de tradition orale (2007) Actes Sud
- En accord, polyphonies de Sardaigne : quarte voix qui n'en font qu'une (1993 et 1995) Cahier de musiques traditionnelles
- Chants de Passion. Au coeur d'une confrérie de Sardaigne (1998) Le Cerf

Franco CAGNETTA et Alberto MORAVIA :

Franco CAGNETTA, né à Rome en 1926, est un ethnologue. Il a réalisé entre 1950 et 1954 une enquête très approfondie sur la vie à Orgosolo, celle des bergers et paysans et sur le « brigandage » et son organisation archaïque. Cette étude a été publiée, en 1954, dans la revue « Nuovi argomenti » dirigé par Alberto Moravia. Elle a donné lieu à un procès retentissant intenté par la police. Vittorio de Seta s’en inspira pour son film « Banditi ad Orgosolo » primé à Venise en 1961. C’est en 1963 que Franco Cagnetta, installé depuis 1961 à Paris, décide de la publier préfacée par Alberto Moravia aux éditions Buchet/Chastel. C’est passionnant même si elle date un peu elle révèle les origines de l’aspect farouche et frondeur de la population de la Barbagia.


Dans un livre intitulé « ITALIES » paru chez Robert Laffont en 1990, Yves HERSANT cite quelques passages d’ouvrages écrits par des Français au XIX siècle :

Antoine-Claude PASQUIN dit VALERY, (mort en 1847) « Voyage en Corse, à l’île d’Elbe et en Sardaigne » et « L’indicateur italien. »

Auguste BOULLIER (1833-1890)
« L’île de Sardaigne » 1865. Cet ouvrage a été réédité dernièrement il était mentionné dans le catalogo dei libri sardi de 1994 (Cagliari)

Maxime DU CAMP (1822-1894)
« Orient et Italie, souvenirs de voyage et de lectures ».

Edouard VINCENT

Ce dauphinois a trouvé dans la Sardaigne une terre d’élection et, au plus profond de celle-ci, la ville d’Orgosolo et la Barbagia. Il y passe une partie de sa vie, les orgosolais l’ont adopté. Il a écrit : « La passion d’Orgosolo », puis « Les Mureddu » et en 1980 « Le pays » que complètent deux courts textes l’un de Peppino MAROTTO et l’autre de Natale SANNA et qu’illustre le peintre Francesco DEL CASINO. « Le pays »  est paru aux Editions imprimeurs réunis

 Gérard de CORTANZE

De famille noble piémontaise, la famille de Cortanze est réfugiée et vit en France, Gérard de Cortanze, écrivain, dans les premiers chapitres de son roman « Les Vice-rois » évoque l’histoire : le royaume de Sardaigne Piémont, l’unité italienne et décrit certains lieux, certaines fêtes de la Sardaigne. Le roman « Les Vice-rois » est paru en 1998 aux éditions Actes sud

Jeannine LEON LEURQUIN

Elle est diplômée de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes et titulaire d’un doctorat de l’Université Paris VI ; elle est adjointe à la direction des fouilles à Hong Kong, en Turquie et en Sicile, membre de la mission Archéologique Française au Qatar, elle a participé à des fouilles en Israël, en France, etc., chercheur CNRS à l’Institut de Paléontologie Humaine et membre du secrétariat et du comité de rédaction de l’Anthropologie. Elle est l’auteur d’études, de communications et d’articles parus dans cette revue notamment : « Menhirs, bétyles et statues menhirs de Sardaigne » (T.93, n°1, 1989).

Elle est l’auteur de « Atlas préhistorique et protohistorique de la Sardaigne » illustré de cartes et de croquis de Pierre LEON. Cette étude en six volumes est parue aux éditions L’Harmattan entre 1996 et 1999. Ce travail couvre l’ensemble de l’Île. Il fait le point sur les connaissances et les témoignages recueillis qui appartiennent aux différentes périodes étudiées du Néolithique aux Ages du Bronze et du Fer. Il recense toutes les nécropoles, domus de janas et notamment tous les nuraghes, constructions emblématiques de la Sardaigne.

FERRANDI Jean-François

Economiste, il a été en poste à Bruxelles et, ces dernières années, à Rome et à Genève, pour la commission Européenne. En 1982, dans la première assemblée de Corse il a occupé la présidence de la commission où il a planché sur la reconnaissance du peuple corse et l’enseignement de sa langue. Il a écrit « La Corse dans le miroir sarde ». Dans cette étude économique il fait le parallèle entre la Corse et la Sardaigne, îles voisines, jumelles qu’un mur invisible construit par la folie des hommes et des Etats a séparé longtemps. Il tente d’y percer quelques fenêtres. Il voudrait tracer quelques pistes d’un avenir commun. Cet ouvrage "La Corse dans le miroir sarde" est sorti à L’Harmattan en 1999.

Yann LE BOHEC
« La Sardaigne et l’arme romaine sous le Haut Empire » étude historique parue en 1991 et mentionnée dans le catalogo dei libri sardi de 1994.

Nous pensons qu’il y a peut-être une coquille dans le titre présenté dans le catalogue, il s’agit sûrement de l’armée romaine et non de l’arme romaine.


DAN BUETTNER

Blues zones

où vit-on mieux et le plus longtemps?

ce livre, de l'américain Dan Buettner, paru aux éditions "ça m'intéresse" parle des quatre endroits dans le monde où l'on vit le mieux et le plus longtemps.
Le chapitre 2 est entièrement consacré à la zone bleue sarde.
Lauranne MILLIQUET
professeure de lettre au Lycée Denis de Rougemont à Neuchâtel (Suisse). Licenciée en lettres françaises et italiennes.
Dans ce livre La porte d'argent, elle nous fait partager sa passion des contes et de la Sardaigne. Il est paru dans la collection Le Miel des Contes aux éditions Slatkine / Sodifer
La porte d'Argent