ASPECTS DE LA
LITTERATURE SARDE
Un
bon moyen pour s’imprégner de l’âme sarde est d’aborder la Sardaigne
par sa littérature.
En
Sardaigne presque tous les écrivains sont bilingues. Même s’ils ont
émigrés sur le continent, même s’ils écrivent le plus souvent en
italien leur style a gardé une certaine « sarditude » de style et de
contenu. Ils utilisent les images, les proverbes et des tournures de
phrases empruntées au patrimoine de la langue sarde.
L'edition est très vivante et active en Sardaigne et traduit bien cette
culture et ce patrimoine sarde. Les éditeurs sardes sont regroupés au
sein d'une association "Librisardi".
Visiter
le site de "Librisardi".
et edizionimaestrale.com
mais aussi : www.livres-italiens.fr, Lucciola vagabonda.
Où se procurer des livres
d'auteurs sardes en italien:
- A Paris:
* La Libreria :
89 rue du faubourg Poissonnière 75009 Paris T-F: 01 40 22
06 94
courriel:
lalibreria.paris@gmail.com
site:www.lalibreria.fr
ouverte le lundi de 14h à 19h, mardi au samedi de 10h à 19h, métro
Poissonnière
* La Tour de Babel :10 rue du
Roi de Sicile 75004
Paris T:
01
42 77 32 40 F:
01 48 87 53 72
courriel : :tourdebabel@club-internet.fr
site: www.librairieitalienne.com ou
tour-de-babel.com
ouverte du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h, métro Saint
Paul
- A Bruxelles:
* Piola.libri 66-68 rue Franklin 1000Bruxelles Belgique T : 0032 (0)2 736 93 91
courriel : info@piolalibri.be - site : www.piolalibri.be
ouverte du lundi au vendredi de 11h à 20 et samedi 12h à 18h
- A Luxembourg
* Librairie italienne 11 rue Saint Ulric 2651 Luxembourg Grand Duché du Luxembourg
T : 352 40 34 21
ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h
- A Montreal
* Librairie italienne 6792 boulevard Saint Laurent Monréal QC H2S 3C7
T : (514) 277 2955
ouverte du lundi au jeudi de 10h à 18h, vendredi de 10h à 21h, samedi de de 10h à 17h
Si vous
connaissez des librairies
italiennes dans d'autres villes merci de nous le faire savoir, nous les
indiquerons
sur ce site.
La langue sarde
La langue sarde fut longtemps la seule langue parlée dans l'île et
représente un patrimoine anthropologique fondamental à étudier et à
sauvegarder. Elle est le reflet de l’histoire de la Sardaigne, le
résultat d’une série d’événements historiques. Quand l’italien est
devenu officiellement la langue nationale et politique, le sarde a vu
son statut passé de langue à dialecte, mais, historiquement, le sarde
reste une langue indépendante aux caractéristiques singulières qui la
distinguent d’autres dialectes régionaux.
Un sarde, des sardes
Les linguistes distinguent trois variétés dialectales du sarde :
- le logudoresu (logoudorien) dans le nord-ouest est considéré comme le
sarde le plus pur, le plus archaïque ;
- le campidanesu (campidanien) dans le sud, a subi l’influence des
différents conquérants de la principale cité, Cagliari ; pour les
spécialistes, il est proche des dialectes italiens septentrionaux ;
- le gadduresu (gallurien) dans le nord-est est le sarde le plus proche
de l’italien.
Il existe d’autres formes mineures : le tattaresu (tataresou), proche
du catalan, autour d'Alghero, à l'extrémité nord-ouest et le nugoresu
(nougoresou) dans le centre-est de l'île.
Quelques sites en italien et un en français pour en
savoir plus sur la et les langues sardes :
www.gentedisardegna.it
www.sardegnacultura.it
www.ditzionariu.org
www.radiopress.it
w3.univ-tlse2.fr
www.limbasarda.it
www.comitau.org
Ils nous ont été communiqués par Nadine,
une internaute d'origine sarde que vous retrouverez dans la rubrique ils-elles nous écrivent
Le sarde, miroir
de l’histoire de l’île
Ignorant quasiment tout des langues précédant le latin, seules quelques
rares bribes étrusques et nuragiques nous sont parvenues, on ne peut
déterminer l’influence qu’elles eurent sur la formation du sarde. En
revanche, des travaux ont été réalisés sur les périodes suivantes.
La base latine du sarde est évidente, d’autant que la
Sardaigne a été l’une des premières
conquêtes de Rome. L’occupation phénicienne a
laissé ses vestiges archéologiques autant que
linguistiques. Dans les régions jadis occupées, en
particulier dans le Campidano, ils ont transmis leurs noms de lieux
(Macomer, Tharros) et certains de leurs mots tels que zippiri (le
romarin).
L’influence greco-bizantine a joué un rôle important dans le nord-ouest
autour d’Olbia dont le nom lui-même est dérivé du grec. On sait aussi
qu’à la fin de l’ère bizantine, le sarde était autant utilisé que le
latin dans les textes officiels.
Malgré leurs invasions, les Arabes et les Germains pesèrent peu dans
l’évolution du sarde. En revanche, l’occupation catalane puis espagnole
qui durera jusqu’en 1714 a été essentielle. Le catalan, devenu langue
officielle de l’administration, s’est diffusé dans toute la Sardaigne
depuis Cagliari.
L’influence de l’italien se fit sentir sur le sarde bien avant le
catalan et l’espagnol et pèsera plus particulièrement dans le nord et
la Corse. Pise et Gênes ont pesé sur la vie économique de l’île, grâce
à des privilèges tels que les franchises, et tentèrent souvent de
désagréger les communautés sardes de l’époque. Une fois stabilisés les
rapports avec ces deux villes, de nombreux ouvriers, maçons et mineurs
vinrent de Toscane travailler et bâtir de nouveaux édifices pour les
puissants de l’île. Employés, commerçants et artisans piémontais
influencèrent un développement du sarde vers l’italien.
“ La Sardaigne est
une terre de poésie ”
On a longtemps pensé et affirmé que “ la Sardaigne est une terre de
poésie ”, peuplée de nombreux bergers enclins au songe, à la poésie et
au chant dans leur contemplation des campagnes arides et de la
végétation robuste. La Sardaigne fut une terre propice à la poésie
populaire et aussi religieuse (voir la page "Traditions populaires" et
plus particuliairemnt le chapitre consacré aux "Gara poetica", voir
aussi ci dessous " le livre consacré à ce sujet par Maria
MANCA
"La poésie pour répondre au hasard").
À l’inverse, à part pour le théâtre,
le sarde a été peu utilisé, jusqu’à
une période récente, pour l’écriture en
prose, bien que cette dernière circulait déjà dans
des histoires, chroniques et journaux. Ses auteurs exprimaient des
contenus actuels dans une langue connue de tous, loin de
l’éloquence et de la rhétorique. Pourtant, depuis
plus d’un siècle, le sarde ne cesse d’inspirer les
romanciers.
Pour plus de détails : Matteo PORRU, Breve storia della lingua sarda,
ed. Tascabili economici newton/Edizione della torre, 1999, 66p.
Cours, alphabetisation, dictionnaire, visitez les sites
suivants pour lire et apprendre les langues sardes :
www.comitau.org
www.sardu.net
une
amie qui consulte notre site, Catherine DEVELOTTE, nous propose
quelques ouvrages qui parlent de certains aspects de la SARDAIGNE :
Pour ceux qui s'intéressent au "Jour du jugement" de Salvatore Satta, (voir présentation plus bas) voici une analyse littéraire dans la revue "Italie" numéro 6 d'Aix-en-Provence : " Ethnies et destins. Spécificité de Il giorno del giudizio de Salvatore Satta" par Jacques Goudet. http://italies.revues.org/1679
Des contributions sur la Sardaigne dans :
"Femmes et Patrimoine dans les sociétés rurales de l'Europe Méditerranéenne", Ed CNRS, 1987
et
des contributions de Gabriella da Re :
http://www.lingue-unica.it/facolta/personale/dettaglio-docente20.html
- In collaborazione con Giannetta Murru Corriga e Sandra Cossu, Le travail des femmes dans la Sardaigne traditionelle,in
Centre lyonnais d'études féministes, Les femmes et question du travail,
Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1984, pp.85-106.
-
Tous égaux, tous différents.Notes sur le système de transmission des
bien matériels en Trexenta (Sardaigne), in G. Ravis-Giordani, (sous la
direction de), Femmes et patrimoine dans les sociétés rurales de l'Europe Méditerranéenne, Paris, CNRS, 1987, pp.137-62.
- Être parents. Sang, héritage et fréquentation en Sardaigne, in “Europaea. Journal des Européanistes / Journal of the Europeanist”, 1998, IV-1, pp. 85-114.
- In collaborazione con M. Iosè Meloni, Notes sur l’alimentation et les soins des enfants dans la Sardaigne rurale du centre sud, in « Europaea »,2001,VII 1-2.
- Le moulin à âne en Sardaigne: d’’objet exemplaire’ à ‘objet d’affection’,
in M. Barboff, F. Sigaut, C. Griffin-Kremer, R. Kremer, (eds), Meules à
grains, Actes du colloque international La Ferté-sous-Jouarre, 16-19
mai 2002, Paris, Éd. Ibis Press, Éd. de la Maison des Sciences de
l’Homme, 2003
Enfin, comme vous faites référence aussi à la Corse et autres iles, je vous laise ces quelques titres avec ce lien : http://adecem.free.fr/travaux%20en%20cours/bibparen5.htm
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Assez
peu d’auteurs sardes ont été traduits et édités en français.
Parmi ceux-ci on peut trouver :
SECHI Anna Maria (née à Perfugas en 1941 Sardaigne)
Les oiseaux sans plumes
Anna Maria y raconte son émigration avec ses parents
en Belgique, leur vie dificile dans ce nouveau pays, son frère atteint
de thalassemie inconnue en Belgique...
Elle porte un regard bienveillant et humble sur l'histoire de l'immigration italienne.
édité par Le livre en papier/publier-un-livre.com
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MAMELI Giacomo
Journaliste à l'Unione Sarda et à La Nuova Sardegna, etc., écrivain et enseignant en communication, né en 1941 à Perdasdefogu
Le four et la sirène (traduction
de Sandrina Serra-Grimbert, éditions CUEC).
est une chronique villageoise où des
centenaires racontent au journaliste, la traversée de la deuxième guerre mondiale : fascisme, internement,
bombardements, misère… Perdasdefogu, un village de l’Ogliastra,
ausud-est de la Sardaigne.
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LUSSU Emilio
homme politique et
écrivain italien, est né en 1890 en Sardaigne. Militant antifasciste.
Après la guerre, il a été ministre et sénateur. Il meurt à Rome en 1975 (voir la page l'Histoire et les Sardes).
La chaîne
Le 27 juillet 1929, Emilio Lussu, brillant avocat antifasciste et
héros de la Première Guerre mondiale s’évade en compagnie de Carlo
Rosselli et Francesco Fausto Nitti de l’île de Lipari où il était
détenu. Voici le récit de cette évasion légendaire ressentie comme une
gifle par le régime mussolinien. La Chaîne est un témoignage
implacable sur le fascisme et la dérive des institutions.
Editions La fosse aux ours
Le sanglier du diable
«La journée avait été chaude mais, le soir venu, le
froid était descendu dans la vallée. Un vent de tramontane courait
au-dessus de la forêt et tourbillonnait au-dessus de nous. » À travers
le récit d’une partie de chasse épique, l’évocation de souvenirs de
jeunesse et le compte rendu d’un combat politique, Lussu décrit et
décrypte une société sarde tiraillée entre modernité et respect des
traditions. Editions La fosse aux ours
La Marche sur Rome et autres lieux
éditions Du Félin
Théorie de l'insurection
édition Maspéro
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MURGIA Michela
(née en 1972 à Cabras, Sardaigne) En
2006, elle a publié "Il mondo deve sapere", le journal tragicomique
d'un mois de travail dans un call center. Paolo Virzi en a tiré un
film. En 2010, elle a obtenu le prix Campiello pour "Accabadora" qui
a été traduit en quinze langues.
ACCABADORA Dans
un petit village sarde une couturière, Tzia Bonaria, recueille, élève
et forme la jeune Maria. Certains aspects de la vie de Tzia Bonaria la
troublent ... Michela Murgia décrit les plis et replis intimes du
rapport très singulie unissant la vieille Tzia Bonaria et la jeune
Maria dans une Sardaigne intemporelle, aux us et coutumes fascinants. Paru en 2011 au Seuil.
LA GUERRE DES SAINTS Roman
d'apprentissage il adopte le rythme rapide des équipées sauvages
malicieuses de trois garçons. C'est aussi un hymne à l'amitié dont les
liens sont souvent plus forts que ceux du sang.
Paru en 2013 aux éditions du Seuil
LECONS POUR UN JEUNE FAUVE
paru aux éditions du Seuil 2017
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Alexandra CARLE
(1974-2002)
née
d'une mère Sarde originaire d'Orani, près de Nuoro, cette jeune
photographe, diplômée de l'Ecole nationale de photographie d'Arles, a
effectué son premier travail de photographe sur les traces de ses
origines. Travail de recherche dont elle rapporte des images d'où
émane une grande proximité et une connivence avec les personnes et les
sujets photographiés.
Elle nous fait partager ces :
"Instants
sardes"
on peut se procurer directement ce livre chez association
Alexandra CARLE 21-23 rue Paul Padé 92140 CLAMART-FRANCE
T:0033(0)1 46 38 29 93 ou 0033(0)6 85 92 00 88
courriel: alexandra.carle@free.fr
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MANCA
Maria
(originaire de Sardaigne)
maître
de conférences à l'université Paris 7-Diderot où elle enseigne
l'ethnopoétique. Ses domaine de recherche sont la poésie chantée dans
l'aire méditerranéenne et, récemment, la pésie urbaine.
Voir la page traditions
populaires de ce site
une
approche anthropologique des joutes poétiques de Sardaigne"
La
joute poétique de tradition orale, pratiquée en Sardaigne lors des
fêtes patronales, oppose deux ou trois poètes qui s'affrontent à partir
de thèmes tirés au sort. Ils se répondent en chantant, accompagnés par
un petit choeur polyphonique.
Aux éditions de la Maison des sciences de
l'Homme et CNRS éditions dans la collection Chemins de l'ethnologie
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Bianca PITZORNO
née
à Sassari, après le cinéma et la télévision, elle se consacre à la
littérature depuis 1977
Deux de ses livres pour jeunes ont été édités en France :
- " L'anneau magique
de Lavinia " Gallimard jeunesse, 1990
- " L'étonnant voyage de
Polyxène " L'école des Loisir, 2000
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SATTA
Diego
(né en 1944, Ittireddu, Sardaigne)
il
est depuis toujours passionné de lecture et d'écriture. Après avoir été
journaliste il consacre sa retraite à des recherches sur l'histoire
locale, les traditions et la langue sarde.
Il a publié plusieurs ouvrages documentés, il signe la son premier
roman.
"Salvadore Espiga"
Cette maudite nuit de Santu Jagu
traduit
en français par Françoise Vital, aux éditions Persée
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Luciano MARROCU
Il
est professeur d'histoire à l'Université de Cagliari.
"Fàulas" Les
enquêtes de l'inspecteur Serra, T1
traduction de l'Italien par Marc Porcu, sortie
octobre 2008,
aux Editions de la Fosse aux ours son roman
A
Rome en 1939, Luciano Serra, jeune inspecteur de l'Ovra, la police
secrète fasciste, doit enquêter sur Musio, un haut dignitaire du
régime qui a été assassiné. Ses investigations le mènent jusqu'en
Sardaigne à Fàulas, village du défunt. C'est un
retour aux sources pour l'inspecteur, d'origine sarde, qui découvre en
même temps un
régime fasciste englué dans la peur et la corruption.
Premier volet des
enquêtes de l'inspecteur Serra.
"Debrà Libanos" une enquête de
l'inspecteur Serra
Addis-Abeba, l'Italie fasciste a sa
colonie
L'inspecteur
Serra est envoyé enquêter sur l'assassinat de Duilio
Bellassai,
un officier. Il va découvrir le massacre des moines du monastère copte
de Debrà Libanos.
2e volet des enquêtes de l'inspecteur Serra
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ABATE
Francesco
(né en 1964, à Cagliari, Sardaigne)
Après "Dernière journée de championnat"
les éditions de la Fosse aux ours présentent dans une traduction de Marc Porcu "Je demande pardon" :
Valter est atteint d'une maladie du foie héréditaire
qui dans sa jeunesse l'amene à de fréquents séjours à l'hôpital. Au
cours des années 80, il tente de noyer sa maladie dans la musique rock,
l'alcool, etc. De retour en Sardaigne, il devient journaliste
spécialisé dans les affaires criminelles, mais la maladie est toujours
là et il doit subir une greffe du foie.
A partir de ce moment il jette un regard humaniste sur le monde c'est Je demande pardon...
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PORCU
Marc
(né en 1953 en Tunisie, décédé le 13 juin 2017) poéte français
d'origine sarde, son grand père, pécheur à Sant'Antiocco avait fuit le
facisme et ses parents avaient rejoint la France en 1956. (voir la page Sardes célébres du site).
Il
a publié une dizaine de recueils de poésies dont “Mémoires de l’exil”(1984), "Visages et mots d'avant l'oubli (1998), “Les pèlerins du souffle dans une banlieue du monde” (1991).
Il a reçu en 1991 le prix Europa de poésie à Pise. En 2002, il a publié
En filigrane
sur la nuit, éditions la Passe du vent, sa dernière oeuvre est "Le cri de l'aube" en 2013.
Il a participé pendant une vingtaine d'années à la revue “Les
Cahiers de Poésie-rencontres”,
Il est traducteur de poétes et de romanciers italiens (Attzeni Sergio,
Abate Francesco, Marrocu Luciano, etc.).
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FRONGIA Anna (textes)
LACHEVRE-FRONGIA
Fabienne (peintures)
Sardaigne
au coeur
petit recueil de poèmes en trois langues: Français, Italien, Sarde,
d'Anna, joliement illustré des peintures
de Fabienne.
Aux éditions
du Chameau 154 Grande Rue 14430 Dozulé
courriel : galerie175@wanadoo.fr
Tirage numérique couleur, au format 11x19,5 cm, comprend 340
exemplaires.
En vente 7 euros, disponible à la Galerie.
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AGUS Milena
est née à Gênes de parents sardes, il y a près de cinquante ans. Elle
vit et travaille à Cagliari, où elle enseigne l’italien et l’histoire
dans un "instituto superiore tecnico-professionale". Son 1er roman a
été « Mentre dorme il pescecane » en 2005, suivi de « Mal di pietre »
en septembre 2006, publiés tous les deux aux éditions Nottetempo
Son fils étudie le piano à Paris. Ses romans sont édités aux éditions Liana LEVI, ils sont maintenant disponibles en version numérique
Prends garde
le roman écrit par Milena AGUS a été traduit par Marianne Fauobert, l'histoire écrite par Luciana CASTELLINA l'a été par Marguerit Pozzoli.
Mars 1946 la foule se rassemble sur la place où s'élève une noble
demeure pour un meeting syndical lorsqu'un coup de fusil retentit...
La comtesse de Ricotta traduit de l’italien par Françoise Brun 128 pages - 14 x 21 cm - Broché, isbn 978-286746-595-6, Prix public : 13,20 € Quand
le requin dort
traduit en français par Françoise Brun, aux éditions Liana
Levi,
Mon
voisin
collection « Piccolo » INEDIT
traduit de l’italien par Françoise Brun, 64 pages - 12 x 19 cm - Broché, isbn 978-2-86746-500-0– Prix public : 3€
Battement d’ailes
traduit en français par Dominique Vittoz,
parution février 2008, aux éditions Liana Levi,
isbn
978-2-86746-467-6, 160
pages-14x21cm-Broché-Prix
public : 15 €
Mal
de pierres
traduit en français par Dominique Vittoz, aux éditions Liana Levi, 124
p., 13€
A lire
dans Télérama n° 2987, du 11 avril 2007, page 34, l'article "Milena
n'est jamais seule".
A écouter l'interview audio de l'auteure sur www.teleramaradio.fr
dans la rubrique "les impruptus du Salon du livre" télécharger l'interview
ce qu'en disent les critiques
Pendant
l'été 2007..."Mal
de pierres" a
dépassé les 100 000 exemplaires
La
réalisatrice Nicole
Garcia, qui va l'adapter au cinéma, a dit dans une
interview
au magazine Elle
: "Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose
d'aussi fort sur le féminin... Je suis persuadée que ce roman est très
cinégénique."
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CAROSSO
Marinella
née
à Castagnole Delle Lanze (Asti, Italie). Habilitée à diriger des
recherches, elle est correspondante du Laboratoire d’anthropologie
sociale à Paris et enseigne l’anthropologie culturelle à l’université
de Vérone.
Formée en France
(maîtrise, DEA, doctorat) en ethnologie,
anthropologie sociale et historique à l’École des hautes études en
sciences sociales, elle poursuit ses travaux en Europe et en
Méditerranée (Piémont, Sardaigne, Île-de-France). Ses
recherches, axées
sur la comparaison et la théorisation de la transmission entre
générations et entre cultures, ont donné lieu à de nombreuses
publications sur la coutume, le costume, la mode. Elle a été associée
au musée de l’Homme et au musée national des Arts et Traditions
populaires de Paris. En 2003, elle a été lauréate de la Villa
Marguerite Yourcenar.
"La généalogie
muette" paru aux éditions "la
maison des sciences de l'homme" "CNRS éditions"
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DETTORI
Giovanni
Né en 1936 en
Sardaigne dans la Barbagia.
Après avoir été enseignant,
directeur de la bibliothèque de l'université des sciences politiques et
sociales de Turin il a collaboré à de nombreuses revues littéraires. Il
a aussi été traducteur.
En tant que poète, il a publié: Canto per un capro (la salamandre,
1986), Amarante (il maestrale, 1993), prix national Giuseppe Dessi.
Giovanni Dettori a été découvert en France au festival de poésie de
Lodève, "Voix de la Méditerranée". Il a participé à l'anthologie
L'Heure Injuste ( la passe du vent).
Ce recueil "Au gré des
lunes errantes" est paru aux éditions "la
passe du vent"
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NIFFOI
Salvatore
(né en 1950 en Sardaigne)
"Le facteur de Pirakerfa" est
un vieux garçon solitaire et lubrique. Il répond à des lettres
adressées de l'étranger à son copain défunt. Il s'ensuit une
correspondance étrange et belle.
Style alerte , fort et savoureux, Niffoi fait de son personnage un
misanthrope cruel et attachant.
Ce roman, le premier de Niffoi traduit en français, aux
éditions ZULMA
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TODDE Giorgio
est ophtalmologue. Il vit et
travaille à Cagliari, à côté de son activité professionnelle il écrit.
Son premier roman « Lo statto delle anime » paru en 2002, a été traduit
en français sous le titre « L’état des âmes » Ce travail d’écrivain a
été couronné par le prix Berto, principale reconnaissance littéraire
sarde, rarement attribuée à une première œuvre. Depuis il a écrit « La
matta bestialità » roman policier contemporain, "EL"
et " Paura e carne".
« L’état des âmes » est un
polar historique qui se passe en 1893 dans un petit village de
Sardaigne, dont le nombre des habitants, d’où le titre, est invariable
: une mort est comblée par une naissance. Dans ce décor trois meurtres
vont se succéder. Deux hommes enquêtent : le capitaine Pescetto et
surtout Efisio Marini,
médecin et embaumeur…
Personnages superbement dessinés, intrigue subtile, atmosphère
mystérieuse, écriture sèche, efficacité redoutable, « L’état des âmes »
ne lâche pas le lecteur.
Deux autres de ses romans sont traduits en français:
- La Peur
et la chair (2005)
- La folle bestialité (2007)
Ces romans sont parus aux éditions Albin
Michel. |
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DELLEDA Grazia
née le 27
septembre 1871 à Nuoro (Nugoro en sarde), Sardaigne et elle est morte à Rome le 15 août
1936.
Elle domine
la littérature sarde du début du XXème siècle. Elle décrit la
Sardaigne qu’elle a connue, évoque l’univers patriarcal, les
bergers, les paysans, les bourgeois, les hommes et les femmes
environnés de la nature sarde. « L’arôme de la Sardaigne,
sa vraie patrie, son terroir, embaume les pages de son œuvre
immense. »
Parmi
celle-ci citons : « Elias Portulu », « Cenere »,
« Canne al vento », « Incendio dell’olivieto »
et son dernier livre « Cosima ». Mais son œuvre la plus
connue est « La madre » pour laquelle elle a obtenu le
prix Nobel de littérature en 1926. Sur
la peinture murales ci contre consacrée à Grazia Delleda, les peintres
ont fait figurer le titre de la plupart de ses oeuvres.
« La
madre » et « Elias Portulu » ont été édités en
français aux éditions Stock en 1981. De même « Les
tentations », recueil de nouvelles édité chez Ombres à
Toulouse en 1989.
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Antonio GRAMSCI
(né à Alès 1891, mort à Rome dans la clinique
pénitentiaire le 27 avril 1937) Il occupe une place à part dans la
littérature sarde. D'abord journaliste au quotidien " L'Avanti ", puis
critique de théâtre, fondateur et directeur des journaux politiques "
L'Ordine Nuovo " et " L'Unita " il est un des fondateurs du Parti
Communiste Italien. A ce titre il sera arrêté pendant la période
fasciste, il mettra à profit son incarcération pour écrire " Lettres de prisons " et " Cahiers
de prisons ". L'intégrale de son œuvre est publiée en
français aux éditions Gallimard. "Choix de textes" d'Antonio Gramsci, ce choix de texte a été fait par André Tosel, paru en septembre 2014 aux éditions "Le Temps de Cerises"
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Salvatore SATTA
Né à Nuoro en 1902, il est mort en 1975
Juriste, l'un des plus grands d'Italie, Professeur à
l'Université de droit de Rome, auteur du monumental "Commentaire au
Code de procédure civile" et de nombreuses études de droit.
"Le jour du jugement" n'a été publié qu'en 1979 après sa mort, cette oeuvre a eu un grand retentissement, il a été publié en 1981 à la nrf Gallimard dans une traduction de Nino Frank.
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Giuseppe DESSI
(Cagliari,
1909, Rome, 1977)
Un peu dans le même
esprit que Grazia Deledda, il écrit entre autre "Michele
Boschino", "Paese d'ombre", "San Silvano". Dans tous ses romans il
décrit avec vigueur et tendresse sans jamais perdre son esprit
critique, historique et social et sans oublier les luttes du peuple et
les misères des pauvres. "Paese d'ombre" a été traduit en français par
Christine Grillon sous le titre "Pays
d'ombres" paru chez Actes Sud en
1991, "San Silvano"
a été
édité en français en 1988 aux éditions Verdier et "Le déserteur" chez
Julliard en 1964.
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kk
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Francesco
MASALA (Nughedu San Nicolo, 1916)
Il est
docteur ès lettres à l’Université de Rome, professeur d’italien
et d’histoire, critique d’art.
Dans
« Quelli dalle labbra bianche », tourmenté et hanté par
ce qu’il a vécu en tant que militaire sur le front russe où il
avait été envoyé de force, il décrit ses journées d'épouvante en hommage à la mémoire de ses camarades
tombés dans l’oubli. Fancesco Masala a écrit une vingtaine
d’ouvrages, des poèmes et des romans.
Deux œuvres
ont été traduites et publiées en français chez Acte Sud :
- Le
braconnier, autres poèmes de Sardaigne, en 1984
- Le
curé de Sarrok, roman en 1989.
- Et aux
éditions Zulma « Ceux d’Arasolé » en 1999.
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Maria GIACOBBE
(Née à Nuoro, elle vit à Copenhaghe depuis 1956) Sa
sensibilité moderne, progressiste, s'allie à une profonde tendresse
pour son île, y compris dans ses aspects les plus archaïques que l'on
retrouvent dans ses écrits notamment : " Il diario di una maestrina ",
" Piccole cronache ", " Radici ". Les Edition Sociales ont publié dans
une traduction française " Mémoire
d'une institutrice ".
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Gavino
LEDDA (né à Siligo en 1938)
Il est
l’auteur du célèbre « Padre padrone » dont les frères
Taviani ont tiré le film du même nom. Cet ancien berger analphabète
qui est devenu, à force de volonté, professeur de linguistique à
la faculté de Sassari, nous raconte son expérience qui l’a aidé
à sortir de son milieu sans jamais le renier. « Padre
Padrone » est paru en français en deux tomes (Padre Padrone et
la Langue de la Faux) aux éditions Gallimard.
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Marcello FOIS
(né à Nuoro en 1960) Cet écrivain, " sarde du fond du cœur jusqu'au bout de la
moustache " vit actuellement à Bologne. Il a tout essayé
: romans, pièce de théâtre, scenarii de
cinéma, séries télévisées, programme
de radio et même un livret d'opéra " Nicolas Eymerich,
inquisiteur ". Couronné dès son premier roman " Preta "
en 1992. Sous couvert de roman noir il explore le thème de
l'identité avec " Sheol
" et de l'identité de la Sardaigne
à travers l'histoire de sa ville Nuoro en une fresque de six
romans couvrant un siècle. Plusieurs de ses romans sont traduits
et publiés en français :
- " Sheol
", paru chez
Tram'éditions et repris par Points Seuil,
- "Les crimes du
groupe 13", chez Tram'éditions en 1998,
- " Sempre caro
" et "
Le sang du ciel
" (Sangue dal cielo) chez Tram'éditions, traduit
par Serge Quadruppani, en 2000, et repris par Points Seuil
- " Un
silence de fer " (Ferro recente) aux éditions du Seuil en
2000,
et repris par Points Seuil.
- « Plutôt
mourir » aux éditions du Seuil, 2001 et repris
par
Points Seuil,
- « Gap »
(éditions du Seuil,
2002),
- « Nulla, une
espèce de Spoon
River » (éditions Fayard, 2002),
- "Ce que nous savons
depuis toujours" en 2003 au Seuil,
- "Ce que tu m'as dit de
dire"
Gallimard jeunesse en 2004,
- "Petites histoires noires" au Seuil 2005.
- "Mémoire du vide" au Seuil 2008
- "La lignée du forgeron" au Seuil 2011
- "C'est à toi" au Seuil" 2014
- "Cris, murmures et rugissements" au Seuil 2015
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Antonio PORCU
(né à Longwy, le 29 août 1926, d'une famille
originaire de Lula. Cet ouvrier de la sidérurgie, fils d'antifascistes
sardes, ancien syndicaliste CGT et militant communiste sera élu député
de Lorraine en 1978. Il fera parti du cabinet du ministre Charles
Fiterman en 1981. Son indépendance d'esprit l'amènera plus d'une fois à
dire non à l'appareil de son parti.
Dans son livre " Aventures
et mésaventures d'un Franco-sarde atypique " il témoigne,
au seuil du troisième millénaire, de ce demi-siècle et plus d'histoire
du mouvement ouvrier, de cette vie de militant et d'acteur populaire de
l'histoire de la France. Il s'interroge sur l'avenir d'une espérance
dans l'Europe en construction.
Ce témoignage se lit comme un roman, préfacé par Gille Perrault aux
éditions de la plus haute tour-Diagraphe.
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Sergio
ATZENI
(né à Cagliari en 1962, mort sur l’île de San Pietro
en 1995)
Il se
définissait en disant : « je suis sarde, je suis
italien, je suis européen. ». Le souffle de ses romans est
l’humanité, son regard sur le monde est universel. Ce poète,
romancier et traducteur (il a traduit de nombreux auteurs français
en italien) est l’auteur, entre autre, de « Apologo del
giudice bandito » en 1986 et d’« Il figlio di Bakunin »
en 1991.
Le premier,
paru en français en 2001, sous le titre : « La fable
du juge bandit », est un roman picaresque qui se déroule en
1492 dans une Sardaigne sous domination espagnole en pleine décadence
qui est envahie par les sauterelles. Le vice-roi décide d’organiser
avec l’Inquisition le procès des insectes. Atzeni prend le
prétexte de cet événement pour décrire la société sarde où le
petit peuple s’oppose à l’occupant.
Le deuxième,
paru en français en 2000, sous le titre : « le fils
de Bakounine », se déroule dans un village minier misérable
de la Sardaigne des années 30. Il s’agit ici au travers du
personnage de retrouver ce que les paroles et la mémoire des autres
font de nous.
Ces deux
romans ont été traduit par Marc Porcu pour les éditions « La
fosse aux ours »
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COSSU Ugolino,
est né à Rome en 1941 de parents originaires de la
province de Sassari qui avaient émigré en 1941. Après avoir fréquenté
le lycée artistique puis l’Académie des Beaux Arts de Rome, il commence
par dessiner avec ses amis Rotundo et Saudelli pour le Cartoon studio
de Mangiarano et pour la Casa Editrice Universo.
A 20ans il se fait connaître en dessinant ses premiers travaux pour le
studio Giolitti. Il réalise deux séries : Gespenster pour l’éditeur
allemand Bastei et Tales of Katy Jane pour le marché anglais. A partir
de 1980 il collabore aux éditions Euro Editoriale et publie une
cinquantaine d’histoires sans personnage fixe, le premier sous le titre
Peter Spittoon.
En 1981, il dessine la mini série la Trilogia del Semaforo.
En 1986, il publie une première série de 12 épisodes la Foresta di
Tenon (textes de Ferrandino), suivi l’année suivante d’une autre
toujours de 12 épisodes avec Ferrandino. Il s’affirme avec les quatre
histoires de Zampino toujours avec le même auteur des textes aux
éditions Orient Express, suivi, en 1984, par une première histoire
Mihalis de la série Il colore del Vento chez Orient express réédité en
France par Glénat qui leur commandera, en 1986, une seconde histoire
Shylock publiée dans Circus puis en Italie dans Comics Art.
En 1985, il crée le personnage de Dan Morrison qui voit le jour dans
Ninfe, première histoire de 45 planches chez Comics Art puis reprise en
Belgique chez Himalaya. Il publie ses premières BD politico-satiriques,
Il piccolo Grand Hotel, et dans Fondi, mensuel économique il publie 4
planches par mois pour un total d’une vingtaine de planches satiriques
en collaboration pour les textes avec Bucchi et Denis …E non pui Mille.
En 1990, pour le volume 2 des Droits de l’Homme, édité par Comics Art,
il dessine Il Cerchio di Kobo (8 planches). Il travaille
occasionnellement pour des agences de publicité et collabore à Télé
Monte Carlo.
Les BD d’Ugolino Cossu sont publiées outres en Italie, en France et en
Belgique chez Carlsen Comics (Danemark), IPC Magazines (Grande
Bretagne), Totem (Espagne).
Il fait partie de l’équipe de Dylan Dog, publié par les éditions Sergio
Bonelli, en Italie, pour lequel il a dessiné quatre histoires : Ombre,
Il giorno del Giudizio, Risvegli, la Musica della Morte. En France, aux
éditions Hors Collection, a été publié, Le jour du Jugement, dont les
textes sont de Tiziano Sclavi, créateur du personnage.
Il projette, entre autre de continuer le personnage de Dan Morrison et
d’en faire un dessin animé pour jeux vidéo.
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PITTAU Francesco,
Né à Villacidro (CA) le 12 juin 1956, il vit depuis
1957 en Belgique. Il a une formation de peintre et de graveur acquise
aux Beaux Arts de Mons (Belgique). Il collabore à la revue Dada,
mensuel d’initiation aux arts visuels pour petits et grands.
Il est l’auteur de plus de trente livres pour la jeunesse, de livres
objets et de livres animés traduits dans de nombreux pays.
Il vient de faire paraître un recueil de poèmes pour adultes « Un crabe sur l’épaule »
dans lequel il évoque aussi bien Ostende que Cagliari, la neige que la
chaleur oppressante de l’été sarde, la plage de sable fin que les
ruines de Tharros, le resto chinois que le couteau sarde. Tout est
publié aux éditions du Seuil.
Il prépare pour septembre poèmes, nouvelles et romans. Donc à suivre...
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ANGIONI Giulio (né en 1939)
L'or Sarde
Cet anthropologue sarde, vit et travaille depuis
toujours en Sardaigne. Il est l’auteur de nombreux romans dont « L’oro
di Fraus » (2001) traduit en français par Catherine Siné, sous le titre
« L’or sarde » paru en septembre 2003 dans la collection « Suite
italienne » des éditions Métaillé.
Ce polar ou cet anti polar est embrouillé à
souhait, son héros n’est ni un flic, ni un détective ou un journaliste
mais le maire du village qui n’accepte pas l’arrestation de
l’accordéoniste, coupable trop évident, et qui poursuit l’enquête au
péril de sa vie et de ses proches jusque dans la mine de talc, l’or
sarde.
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TOLU
Anna,
Chercheur en Histoire médiévale à la Sorbonne Anna
Tolu, qui est d'origine sarde, sa famille est d'Escalaplano (NU), est
l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de référence tant pour les
adultes que pour les enfants. Elle vient d'écrire un roman, « *Les Années d'espérance
*», « Annusu de speranza ». celui-ci présente l'itinéraire de Pacifico
et d'Agata que la misère et la guerre vont jeter sur la route de
l'exil, du début des années trente au milieu des années cinquante...
Cette oeuvre, qui est parue en octobre 2003 aux éditions les 3
Orangers, est à lire par tous ceux qui ont des origines sardes pour
comprendre ces années noires et l'itinéraire de leurs parents.
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Sans être sardes, (personne n'est parfait...),
d'autres ont écrit sur la Sardaigne :
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Yves
BARNOUX
« MURALES DE SARDAIGNE »
Depuis la fin des années soixante se développe dans
toute l’Ile, dans des villages, des peintures murales qui parlent de la
vie quotidienne, du travail, de la culture, des luttes de ce peuple
mais aussi de ses solidarités, de la vie du monde. Art éphémère, Yves
BARNOUX veut nous faire partager cette émotion ressentie au travers
d’environs 350 photos prises entre 1977 et 1992 et encourager les
lecteurs à aller voir celles qui ont été faites au cours des derniers
mois. Passionné de culture en générale et de culture populaire c’est au
cours de ses nombreux déplacements en SARDAIGNE qu’il voit, en 1977,
les peintures murales qu’il se met à photographier avec frénésie. Il en
choisit une centaine représentative des divers thèmes abordés et
réalise l’exposition "La Sardaigne
à murs ouverts".
Ce livre est édité aux éditions Gasperini à Cagliari. Il est possible
de se procurer la version française directement auprès d’ART ET CULTURE
EN SARDAIGNE au prix de 60€. ou directement auprès d'Yves BARNOUX 04 78 88 07 02
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Francesca COZZOLINO
"Peindre pour agir"
"Muralisme et politique en Sardaigne"
Franscesca COZZOLININO est
docteure en anthropologie sociale et culturelle, enseignante. Elle a
étudié le muralisme sarde dans le village d'Orgosolo sur 40 ans. Elle
présente dans ce livre son travail. Dans ce village de montagne tourné
vers le pastoralisme, le muralisme a commencé en 1975 et est toujours
vivant aujourd'hui commentant la vie politique locale, nationale et
internationale. C'est aujourd'hui devenu un attrait touristique et un
moteur de développement patrimonial.
édité par les édition KARTHALA, en avril 2017 http://www.karthala.com
pour en savoir plus sur le muralisme dans toute l'ile voir la présentation du livre d'Yves BARNOUX ci dessus
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Nicole YRLE
Couleur corail
Sept siècles plus tard le passé bouscule le présent...
Pourquoi Paul, saisi d'un irrépressible désire, entreprend-il ce voyage en Sardaigne?
L'auteure, Nicole YRLE,
http://www.yrle.com/nic
nous dit :
"Cette île me fascine depuis longtemps et le voyage que j'y ai fait s'est transformé en coup de foudre ! Je me suis intéressée aux multiples épisodes de la conquète de la Sardaigne par les Catalans.
Il en est largement question dans mon roman mais je me suis résolument
placée du point de vue sarde pour tenter d'imaginer ce qu'avaient pu
éprouver ces femmes et ces hommes, constamment agressés au cours des
siècles et pas seulement par les Catalans..."
Ce roman est édité aux
éditions Cap Béar.
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Alain de CHRISTEN
« ITALIE Terre de création » tome 1 De la parole à la création artistique
Peut-on inventorier certaines spécificités présentes dans la plupart des œuvres d'art ? Existent-ils des critères pouvant caractériser les créations artistiques
considérées comme des chefs-d'œuvre ? Peut-on également faire
apparaître un certain parallélisme entre la structure des phrases dans
une civilisation donnée et celle des œuvres d'art produites dans cette
même civilisation ? Telles sont quelques-unes des questions
posées par l'auteur dans cet essai considéré comme un "texte très
intéressant" par Michel Foucault, Professeur au Collège de France.. L'auteur consacre la 2e partie de ce livre à " La Sardaigne énéolithique et nouragique". éditions Isoète, 2002
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Clara GALLINI
Enseignante d'anthropologie à l'université de Naples.
La danse de l'argia, fête et guérison en Sardaigne
Dans cette étude elle présente et analyse le rituel sarde de l'argia
qui s'inscrit dans l'ensemble des tarentismes méditerranéens entre
maladie, fête et guérison.
éditions Verdier
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Uli et Emilie sont
deux chats qui ont toujours faim et adorent les sardines. Mais les
sardines ne poussent pas sur les arbres. Alors d'où viennent-elles ?
De la Sardaigne, bien sûr! Valéria connaît le chemin, elle a sa grand
mère en Sardaigne. Les voilà partis avec Herbert, l'éléphant, Henri, la
souris, etc...
Un délicieux album pour enfants, format à l'italienne, imprimé et relié
en Italie, comme il se doit! Paru aux éditions Autrement/jeunesse au
printemps 2002.
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Maria BRANDO-ALBINI
Ancienne lectrice d'italien aux facultés de lettres de Toulouse, Tours
et Poitiers, traductrice, elle a publié en France plusieurs livres sur
la culture et la littérature italienne. Elle a écrit " Radioscopie de
la culture italienne " dans laquelle elle consacre quelques pages à
certains écrivains sardes (éditions Entente, octobre 1983). Dans une
œuvre vivante et érudite elle évoque tous les aspects de cette île et
termine par un voyage à travers la " Sardaigne, sans cagoule "
parue aux éditions Subervie en 1981.
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Dominique
FERNANDEZ
Dans une approche à la fois réaliste et poétique de l'Italie, l'auteur
qui a parlé avec des Italiens de tous les milieux, entre autre avec des
paysans Sardes, a vécu leurs problèmes, il en rend la dramatique
complexité, en gardant un ton personnel qui est celui d'un écrivain
fasciné par l'ambiguïté et les contradictions d'un pays si proche. Dans
ce livre, Mère
Méditerranée, il s'appuie sur les anecdotes pour arriver à
la compréhension des mythes. Il consacre une soixantaine de pages à la
Sardaigne des années 50 et 60, ce qui éclaire la Sardaigne
d'aujourd'hui. Ce récit d'un écrivain voyageur nous promène à Naples,
dans le Sud de l'Italie, en Sardaigne et en Sicile. Mère Méditerranée
est paru pour la première fois en 1965 et a été réédité chez Grasset en
1985.
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Sabatino
MOSCATI
« Les
derniers Phéniciens », sous titré : « l’art de
la Sardaigne » est un très beau livre abondamment illustré de
photos qui fait le point sur les connaissances, de la période des
colonies Phéniciennes (VIIIéme siècle avant Jésus Christ) à
l’occupation Punique, Carthage était devenue une puissance
autonome, qui demeura en Sardaigne jusqu’à l’occupation Romaine
(238 avant Jésus Christ).
Ce livre a
été édité en 1988 aux éditions Jaca Book
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Bernard
LORTAT-JACOB
Chercheur
en musicologie au CNRS, il est spécialiste des musiques
populaires de la Méditerranée, sur les chanteurs à Tenores, les
chanteurs à Guitare, les poétes improvisateurs et tout spécialement des
polyphonies et des
confréries.
Il a édité plusieurs disques ou CD de musiques et de chants
polyphoniques sardes.
Amoureux de la Sardaigne il a écrit " Chroniques sardes "
un livre plein de musiques, de parfums, de portraits de sardes dans
leur environnement naturel. Ce livre a été édité en mars 1990 aux
éditions Julliard.
Il est l'auteurs de nombreuses études notamment :
- Improvisation et
modèle, le chant à guitare sarde (1984) Revue française
d'anthropologie.
- Jeu de métamorphoses :
launeddas de Sardaigne (1987) B. Lortat-Jacob editeur
- L'improvisation dans
les musiques de tradition orale (2007) Actes Sud
- En accord, polyphonies
de Sardaigne : quarte voix qui n'en font qu'une (1993 et
1995) Cahier de musiques traditionnelles
- Chants de Passion. Au
coeur d'une confrérie de Sardaigne (1998) Le Cerf
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Franco
CAGNETTA et Alberto MORAVIA :
Franco
CAGNETTA, né à Rome en 1926, est un ethnologue. Il a réalisé
entre 1950 et 1954 une enquête très approfondie sur la vie à
Orgosolo, celle des bergers et paysans et sur le « brigandage »
et son organisation archaïque. Cette étude a été publiée, en
1954, dans la revue « Nuovi argomenti » dirigé par
Alberto Moravia. Elle a donné lieu à un procès retentissant
intenté par la police. Vittorio de Seta s’en inspira pour son film
« Banditi ad Orgosolo » primé à Venise en 1961. C’est
en 1963 que Franco Cagnetta, installé depuis 1961 à Paris, décide
de la publier préfacée par Alberto Moravia aux éditions
Buchet/Chastel. C’est passionnant même si elle date un peu elle
révèle les origines de l’aspect farouche et frondeur de la
population de la Barbagia.
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Dans
un livre intitulé « ITALIES » paru chez Robert
Laffont en 1990, Yves HERSANT cite quelques
passages d’ouvrages écrits par des Français au XIX siècle :
Antoine-Claude
PASQUIN dit VALERY, (mort en 1847) « Voyage en Corse, à l’île
d’Elbe et en Sardaigne » et « L’indicateur italien. »
Auguste
BOULLIER
(1833-1890) « L’île de Sardaigne » 1865. Cet
ouvrage a été réédité
dernièrement il était mentionné dans le catalogo
dei libri sardi de 1994 (Cagliari)
Maxime
DU CAMP (1822-1894) « Orient et Italie, souvenirs de voyage
et de lectures ».
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Edouard
VINCENT
Ce
dauphinois a trouvé dans la Sardaigne une terre d’élection et, au
plus profond de celle-ci, la ville d’Orgosolo et la Barbagia. Il y
passe une partie de sa vie, les orgosolais l’ont adopté. Il a
écrit : « La passion d’Orgosolo », puis « Les
Mureddu » et en 1980 « Le pays » que complètent
deux courts textes l’un de Peppino MAROTTO et l’autre de Natale
SANNA et qu’illustre le peintre Francesco DEL CASINO. « Le
pays » est paru aux Editions imprimeurs réunis
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Gérard
de CORTANZE
De
famille noble piémontaise, la famille de Cortanze est réfugiée et vit
en France, Gérard de Cortanze, écrivain, dans les premiers chapitres de
son roman « Les Vice-rois » évoque l’histoire : le royaume de Sardaigne
Piémont, l’unité italienne et décrit certains lieux, certaines fêtes de
la Sardaigne. Le roman « Les Vice-rois » est paru en 1998 aux éditions
Actes sud
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Jeannine
LEON LEURQUIN
Elle est
diplômée de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes et titulaire d’un
doctorat de l’Université Paris VI ; elle est adjointe à la
direction des fouilles à Hong Kong, en Turquie et en Sicile, membre
de la mission Archéologique Française au Qatar, elle a participé à
des fouilles en Israël, en France, etc., chercheur CNRS à
l’Institut de Paléontologie Humaine et membre du secrétariat et
du comité de rédaction de l’Anthropologie. Elle est l’auteur
d’études, de communications et d’articles parus dans cette revue
notamment : « Menhirs, bétyles et statues menhirs de
Sardaigne » (T.93, n°1, 1989).
Elle est
l’auteur de « Atlas préhistorique et protohistorique de la
Sardaigne » illustré de cartes et de croquis de Pierre LEON.
Cette étude en six volumes est parue aux éditions L’Harmattan
entre 1996 et 1999. Ce travail couvre l’ensemble de l’Île. Il
fait le point sur les connaissances et les témoignages recueillis
qui appartiennent aux différentes périodes étudiées du
Néolithique aux Ages du Bronze et du Fer. Il recense toutes les
nécropoles, domus de janas et notamment tous les nuraghes,
constructions emblématiques de la Sardaigne.
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FERRANDI
Jean-François
Economiste, il a été en poste à Bruxelles et, ces dernières années, à
Rome et à Genève, pour la commission Européenne. En 1982, dans la
première assemblée de Corse il a occupé la présidence de la commission
où il a planché sur la reconnaissance du peuple corse et l’enseignement
de sa langue. Il a écrit « La Corse dans le miroir sarde ». Dans cette
étude économique il fait le parallèle entre la Corse et la Sardaigne,
îles voisines, jumelles qu’un mur invisible construit par la folie des
hommes et des Etats a séparé longtemps. Il tente d’y percer quelques
fenêtres. Il voudrait tracer quelques pistes d’un avenir commun. Cet
ouvrage "La Corse dans le
miroir sarde" est sorti à L’Harmattan en 1999.
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Yann
LE BOHEC « La Sardaigne et l’arme
romaine sous le Haut Empire » étude historique parue en
1991 et mentionnée dans le catalogo dei libri sardi de 1994.
Nous
pensons qu’il y a peut-être une coquille dans le titre présenté dans le
catalogue, il s’agit sûrement de l’armée romaine et non de l’arme
romaine.
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DAN BUETTNER
Blues zones
où vit-on mieux et le plus longtemps?
ce livre, de l'américain Dan Buettner, paru aux éditions "ça m'intéresse" parle des quatre endroits dans le monde où l'on vit le mieux et le plus longtemps.
Le chapitre 2 est entièrement consacré à la zone bleue sarde.
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Lauranne MILLIQUET
professeure de lettre au Lycée Denis de Rougemont à Neuchâtel (Suisse). Licenciée en lettres françaises et italiennes.
Dans ce livre La porte d'argent,
elle nous fait partager sa passion des contes et de la Sardaigne. Il
est paru dans la collection Le Miel des Contes aux éditions Slatkine /
Sodifer
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