Procurade'e
moderare Barones sa tirannia Ca sino pro vida mia Torrades a pè in terra Tirare a su Piemonte Sa prata nostra e i s'oro Es'e su governu insoro Massima findamentale O 'ezzos 'e sas biddhas Trabagliade trabagliade Pro mantennere, in zittade Tantos caddhos 'e istalla A bois dana sa palla Isoos regoglint su ranu E pensana sero e manzanu Solamente a ingrassare Issos dae custa terra Ch'ant 'ogadu miliones Beniant senza calzones E partiant gallonados Mai ch'esserent istados Chi cana poltu su fogo Malaittu cuddhu logu Chi creat tale zenia S'isola hana arruinadu Custa razza 'e bastardos Sos privileggios sardos Issos sos hana leadu Dae sos Archivios furaddu Hana sas mazzus pezzas E che iscritturas bezzas L'has han fattas brujare. |
Essayez
de modérer |
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Antonio
GRAMSCI (Alès 1891-Rome 1937) Convegno internazionale di studi /Rencontre internationale d’études
Sabato 12 maggio 2018 /Samedi 12 mai 2018
Auditorium de la Cité Internationale des Arts, 18 rue de l’Hôtel de Ville, 75004 PARIS FRANCE
Pour connaitre ce qui s'est dit à l'occasion de ce colloque en français et en italien :
www.tottusinparis.it numero 717 maggio 2018 Figure
mythique dans l’histoire de la Sardaigne, Eleonora d’Arborea (1347 - v.
1404) est la seule femme a avoir régné, au moyen-âge, sur un territoire
indépendant : le Judicat d’Arborea en Sardaigne. Elle tient une
place à part dans l’histoire du droit pour avoir promulgué la Carta de Logu, premier code civil de ce type en Europe.
est né en 1835 à Cagliari. Après
des études de médecine à Pise, il devient assistant
à l’université de Cagliari. Vers trente ans il met
au point une méthode de momification qui permet, sans entailles
ni injections, la pétrification des cadavres. Plus tard il mettra
au point une méthode qui restitue la souplesse et les couleurs
naturelles aux corps. A cette époque embaumement et momification
sont à la mode parmi les classes dirigeantes d’Europe et
le restera jusqu’au début du 20ème siècle.
Mais nul n’est prophète en son pays, incompris il quitte
la Sardaigne et s’installe à Naples. Il momifie des personnalités et poursuit ses recherches, mais elles ne lui ouvrent pas les portes de l’université tout en engloutissant sa fortune. Pendant les dernières années de sa vie il vient en aide aux cholériques des quartiers populaires de Naples. Il meurt dans cette ville en septembre 1900. Giorgio TODDE en fait le personnage principal de son livre « L’état des âmes » qui se passe en 1893 dans un petit village de Sardaigne, paru aux éditions Albin Michel. PORRU
Vincenzo Raimondo CORBEDDU
Giovanni,
Giovanni Piras Un jeune sarde, Giovanni Piras, part pour l’Argentine
en 1909. Produit par la maison de production indépendante italienne Morgana
Prod., sous-titré en français. Info film: www.morganalab.eu/cinema_scheda.asp?id=1 |
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Ses
origines, son père Son
père, Juan Salvador Marat a d’abord connu une carrière
religieuse dans son pays, la
Sardaigne,
où il est un pédagogue renommé de l'ordre de la
Merci. Alors qu’il s’efforce, avec l’aide de la population
locale, d’implanter un collège
à Bono,
au centre du pays, Juan Salvador Marat est en butte à des
tracasseries fiscales qui compromettent toute l’entreprise ainsi
que son avenir. Il finit par quitter la Sardaigne pour se réfugier
à Genève. Il se converti au calvinisme. Cet homme
cultivé parle plusieurs langues, possède de bonnes
notions de médecine et de chimie. Il montre aussi un réel
talent artistique. rencontre et épouse une jeune huguenote
française, Louise Cabrol, d'une famille originaire de Castres.
Neuf enfants naîtront de cette union stable et heureuse dont
Jean Paul, le deuxième, le 24 mai 1743 à Boudry
(Suisse). En 1759, après ses études au collège,
alors qu'il a 16 ans, Jean Paul quitte sa famille et Neuchâtel.
Il voyage: deux ans à Bordeaux, dix à Londre, une à
Dublin et à Edimbourg, une à La Haye, à Utrecht,
à Amsterdam, avant de s'installer à Paris. La Révolution, le journalisme En 1789, Marat a 45 ans. Il a derrière lui une carrière de médecin et de physicien et a publié une quinzaine d’ouvrages. Dans son livre central de théorie politique, écrit en Angleterre, « The Chains of Slavery « (1774), la thèse principale est que le pouvoir émane du peuple en tant que souverain, mais qu’à travers les âges et sous tous les régimes, les exécutifs se sont attachés à retourner ce pouvoir contre ceux qui lui avaient fait l’honneur de le lui confier. Pendant la période de bouleversements qui s’ouvre, où le peuple cherche à rentrer dans ce rôle de « souverain », Marat va suivre pas à pas événements et protagonistes, surveillant en permanence les tentatives de récupération, de reprise en main de cette souveraineté. En décembre 1788, il écrit « l'Offrande à la Patrie », il y développe le concepte de Tiers Etat avant la convocation des Etats Généraux. Puis dans son « Supplément à l'Offrande » il réagit en réaction à la lettre royale de convocation et à son règlement (24 janvier 1789). Le 12 septembre de cette même année, il publie le « Publiciste parisien », « journal politique libre et impartial », avec la devise de Jean Jacques Rousseau: « Vitam impendere vero » (consacrer sa vie au vrai). Dès le 16, il change le titre qui devient « L'Ami du Peuple », « journal politique libre et impartial, publié par une société de patriotes». De ce quotidien de 8 pages, parfois plus, il fera paraitre 685 numéros entre septembre 1789 et septembre 1792. Député à la convention Le 9 septembre 1792, Marat est élu député de Paris à la Convention, le septième sur vingt-quatre, par 420 voix sur 758 votants. Il demeure alors rue des Cordeliers. Le dernier numéro de « L'Ami du Peuple » paraît le 21 septembre, il sera suivi le 25 du premier numéro du « Journal de la République française, par Marat, l'Ami du Peuple, député de la Convention nationale ». Dans le procès du roi le rôle de Marat est déterminant, il est l'auteur d'une proposition de vote personnel et motivé de chaque membre de la Convention à la tribune. Il ne condamne pas la monarchie mais veut le jugement du roi pour crimes contre la Nation. Dans son premier « Discours sur le jugement du roi » il insiste sur la responsabilité du pouvoir. Dans le second « Discours » il se livre à une réflexion sur l'exercice de la souveraineté, le rôle du peuple et des différents pouvoirs. L'assassinat À partir du 3 juin 1793, Marat ne se présente plus à la Convention. L’évolution de sa maladie, un grave eczéma, l’empêche de paraître en public. Le 20 juin, son état s’aggrave et l’oblige à prendre continuellement des bains pour le soulager. Les députés Girondins mis en accusation par la Convention se réfugient à Caen où ils rencontrent Marie-Anne Charlotte de Corday d'Armont, issue de la noblesse de Caen, descendante de Pierre Corneille. Elle est favorable aux idées révolutionnaires. Elle prend connaissance des événements qui se déroulent à Paris et du rôle de Marat Elle décide de se rendre à Paris. Elle cherche à rencontrer Marat. Elle finit par obtenir un rendez-vous chez lui, le 13 juillet 1793. Après un entretien, qui selon Simone Évrard, la compagne de Marat, dure environ un quart d’heure, Charlotte Corday sort un couteau et frappe Marat à la poitrine, la lame traverse le poumon droit, l’aorte et le cœur, et entraîne sa mort. Charlotte Corday est arrêtée sur les lieux du meurtre, après son jugement par le Tribunal révolutionnaire, elle est exécutée le 17 juillet 1793. Après l’assassinat, Albertine Marat, la sœur cadette de Jean-Paul, et Simone Evrard, sa femme, s’installent ensemble, pour veiller sur la mémoire de l’Ami du Peuple. La Convention a demandé à David, de représenter la mort de Marat. Le peintre remet l’original de son célèbre tableau à la Convention le 14 novembre 1793. Dix ans après, le tableau est rendu à David qui le conservera jusqu’à sa mort, à Bruxelles. Sa famille le léguera ensuite aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. En 1795, le cours de l'histoire et les rapports de forces politiques ont changés. Le 8 février, le cercueil de Marat, l'Ami du Peuple, qui avait été déposé au Panthéon en est retiré, les bustes le représentant sont brisés. Il entre dans la légende révolutionaire qui lui vaut que son nom soit utilisé en Russie comme prénom (par exemple: Marat Safin). Le patronime Marat se retrouve en Sardaigne (pays d'origine), en Fance, en Espagne, en Italie. Pour
en savoir plus sur la famille MARAT et ses origines sardes voir le
livre (2 tomes) de Charlotte GOËTZ "Marat en famille : la saga des
Mara(t) - "Chantiers Marat 7 et 8" Bruxelles, éditions Pôle Nord, 2001
- 66 rue du Nord - B- 1000 Bruxelles Belgique et consulter le
site : www.marat-jean-paul.org
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