
Sardes célebres
ARU Fabio
né le 3 juillet 1990 à San Gavino Montréal.
C'est un courreur cycliste professionnel depuis 2012. Il a gagné le
Tour d'Espagne en 2015 et la même année termine 2e du Giro, il est
champion d'Italie. Il a gagné plusieurs étapes des grands tours, Giro
d'Italia, Tour de France et Tours d'Espagne. Il s'est fait remarqué
dans de nombreuses courses classiques.
site officiel en italien : http://fabioaru.it/
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MURINO Caterina
elle
est née le 15 septembre 1977 à Cagliari. Elle tente des études de
médecine, se passionne pour la philosophie en générale et pour Jung en
particulier. Elle parle l'italien, le français et l'anglais. En 1996,
au concours de Miss Italia elle est 3e dauphine, est mannequin. En
1999-2000, elle suit des cours de cinéma et de théatre, joue dans
quelques pièces, dans des téléfilms en Italies. Elle est sportive et
fait de la danse. Actuellement elle vit à Paris. Elle est la compagne du rugbyman du Stade Français Pierre Rabadan Elle est ambassadrice de l'association pour la médecine et la recherche en Afrique. (AMREF). |  |
Actrice Au cinéma c'est en France
qu'elle est révélée en 2004 dans "L'enquète corse" d'Alain Berbérianpuis en 2005 'LAmour au trousse" de Philippe de Chauveronet et"Les Bronzées 3-Amis pour la vie" de Patrice Leconte2006 "Casino Royal" de Martin Campbell2007 "Non pensarci" de Giani Zanasi et " St Trinian's" de Oliver Parker et Barnaby Thompson2008 "Le Grand Alibi" de Pascal Bonitzer et "Made in Italy" de Stéphane Giusti2009 "Comme les cinq doigts de la main" d'Alexandre Arcady, 2010Elle a tourné dans de nombreuses séries TV en France, en Allemagne, Italie, Espagne, etc
SORU Renato,
le Sarde fondateur de TISCALI
Né le 6 août 1957 à
Sanluri, près de Cagliari. Il termine ses études à
Milan à l’université privée Bocconi.
SORU, le créateur d’entreprise
C’est pendant l’age d’or des sociétés
informatiques, dans les années 90, et suite à la dérégulation
du marché italien des télécommunications qu’il
crée, en janvier 1998, la société TISCALI,
du nom du site historique sarde, dont le siége est à Cagliari,
puis il développe sa société informatique jusqu’à
en faire la première société indépendante
européenne. Présente dans plus de quinze pays, la société
d’internet et de télécommunications TISCALI est
à ce jour le fournisseur d’accès le mieux implanté
en Europe et l’un des plus sérieux concurrents sur notre
continent des multinationales américaines du secteur et des géants
européens des télécommunications.
En 1999, la société a été introduite avec
succès sur le Nouveau marché de la Bourse de Milan et
il en a profité pour développer une ambitieuse campagne
d’implantation européenne. Actuellement le groupe est évalué
à 3,6 milliards d’euros en bourse à Milan. SORU
a laissé la gestion quotidienne de sa société mais
en conserve la présidence. Il détient plus de 26% du capital
SORU, l’homme politique
A l’été 2003, fortement sollicité, il a annoncé
son entrée en politique au sein d’une formation de centre
gauche et a pris la tête de la coalition de gauche « Sardaigne
ensemble » comprenant son propre parti « Projet Sardaigne
» et apparentés du centre gauche, les Verts, les refondateurs
communistes, etc.
En juin 2004, cette coalition remporte les élections régionales
avec 50,12% des voix et 51 sièges contre 40.43% des voix et 30
siéges à la coalition de droite se référant
à Berlusconi. SORU est donc élu président de la
région pour cinq ans avec à son programme le développement
économique de l’île, la diminution du chômage,
la protection de l’environnement, etc. Mis
en minorité lors d'un vote, il démissionne et provoque de nouvelles
élections en 2008. Il se présente comme l'opposant sarde de centre
gauche à la politique
de Berlusconi, mais sa liste est battue en automne, elle n'obtient que
27 siéges (39% des voix) contre 53 sièges à la droite (56% des voix).
La Sardaigne passe
à droite. Conformément à ses engagements lors de sa victoire de 2004, il avait annoncé
:
« J’ai déjà renoncé au poste d’administrateur
délégué et je m’apprête, dans les prochaines
semaines, à démissionner de mon poste de président
et de membre du conseil d’administration » de TISCALI «
Je resterai simple actionnaire, confiant, comme je l’ai annoncé,
je confierai mon paquet d’actions à un gestionnaire professionnel
».
PORCU Marc,
poète et traducteur.
Marc Porcu (né
en 1953 en Tunisie, décédé le 13 juin 2017) poéte français
d'origine sarde, son grand père, pécheur à Sant'Antiocco avait fuit le
facisme pour s'installé en Tunisie alors que son épouse était enceinte
c'est donc dans ce pays que nait son père. En 1953 il nait en Tunisie
d'un père sarde et d'une mère sicilienne. Ses parents rejoignent la
France en 1956. Il est instituteur
spécialisé auprès d’enfants et d’adolescents
en difficulté. Il vit et travaille à Lyon. Il a animé
pendant vingt ans la revue « Les cahiers de poésie-rencontres
» dans la quelle il a présenté de nombreux poètes
du monde.
Il participe à des lectures en France et à l’étranger
accompagné de musiciens de jazz, dont son fils Dimitri Porcu,
saxo, clarinette et trompette et, en 2004 comme poète au projet
« des mots dans la musique » avec les musiciens Louis Sclavis
et Antonello Salis et le comédien Jean Sclavis.
Il anime des ateliers d’écriture. Collaborateur de la compagnie
de danse Michel Hallet Eghayan, il a écrit le texte de la création
2004 « Le danseur de la lune ».
Poète, il a été
publié dans plusieurs recueils :
. Mémoires de l’exil , poésie-rencontres, 1984.
. Sous la pression des mots, l’arbre à paroles, 1989.
. Pierre intacte, le pré de l’âge, 1990.
. Les pèlerins du souffle dans une banlieue du monde, la bartavelle,
1990.
. Du fleuve aux lèvres, la bartavelle,1989.
. L’aile apostrophe, l’arbre à paroles,1993.
. Sull’ala dei sogni,nemapress,Italie, 1994.
. Esquisses et masques pour un visage unique, l’arbre à
paroles, 1995.
. Visages et mots d’avant l’oubli, la bartavelle, 1998.
. En filigrane sur la nuit, la passe du vent, 2002
Il a participé à de nombreux ouvrages
collectifs :
. 101 poèmes et quelques contre le racisme, le temps des cerises,
1998.
. Per Gramsci, un racconto, una lettera, Italie,1998.
. Les mots du refus en Rhône-Alpes à l’heure du mensonge,
1998.
. Méditerranée d’une rive à l’autre,
éditons de la Renaissance, 2000.
. 6 poètes en quête de siècle, Editions Bérénice,
1999.
. Jusqu’au printemps des mots (avec Roger Dextre et Patrick Laupin),
2002. Actes de naissance(sur « je naquis au Havre » de Raymond
Queneau), 2003. « j’ai embrassé l’aube d’été
» sur les pas d’Arthur Rimbaud, 2004. « l’heure
injuste », 2005. Ces 4 derniers recueils ont été
édités à la passe du vent.
Marc Porcu est aussi traducteur de
poètes et de romanciers italiens.
Traductions de poésie : Suggestioni di vita
de Gigi Dessi, et Un Amour de Bruno Rombi, Poésie-rencontres,
1994, Prismes de Italo Rossi, La Bartavelle éditeur, 1996. La
poésie sarde, Les cahiers de poésie-rencontres n°
33. Eugenio Montale et la poésie ligurienne du 20ème siècle,
Les cahiers de poésie-rencontres n° 41 et n° 46.
Deux couleurs existent au monde, le vert est la seconde, de Sergio Atzeni,
la passe du vent, 2003.
Traduction de romans :
- De Sergio Atzeni, aux éditions La fosse aux ours (voir nos
pages littératures):
Le fils de Bakounine, 2000.
La fable du juge bandit, 2001.
Le cinquième pas est l’adieu, 2002.
Récits avec bande son, 2004.
Nous passions sur la terre légers, à paraître en
2005.
De Claudio Pozzani : Kate et moi, la passe du vent, 2002.
Il a obtenu en 1991 le prix EUROPEA de poésie à Pise .
Il a reçu en 2004 la bourse d’aide à la traduction
de l’ARALD (agence Rhône-Alpes du livre).
MORETTI
Filomena
Guitariste de talent,
Filomena MORETTI est née à Sassari en 1973, elle est diplomée
du Conservatoire de Musique de Sassari où elle a remporté
le prix du jury. Elle poursuit ses études avec Ruggero Chiesa..
Depuis 1985, elle collectionne les distinctions et remporte de nombreux
prix dans des concours internationaux: Sassari, Rome, Gargano, Mondovi,
Cagliari, Stresa, Alessandria, etc.
Elle obtient, en 1998, la "Guitare d'or"
pour son enregistrement de Fernando Sor.
Elle est invitée dans les plus importants festivals et les plus
prestigieuses institutions musicales: Hambourg, Berlin, Kiel, Varsovie,
Milan, Turin, Paris, Reims, Montpellier, Lille, etc.où elle se
produit avec des orchestres prestigieux.
En 2002, elle est lauréate de la Fondation Juventus. En 2003
et 2004, elle est nommée aux Victoires de la Musique
dans la catégorie "Révélétions étrangères".
Filomena Moretti a enregistré plusieurs
CD dont:
- Partita en mi majeur, pour luth, BWV 1006a - Suites BWV995 et BWV996
- de Jean-Sébastien Bach. Transcriptions pour guitare de Ruggero
Chiesa, , Transart ; CD album ; 01/2005
- Récital de guitare, Filomena Moretti interprète Isaac
Albeniz, Francesco Tarrega, Manuel de Falla, Jean Sébastien Bach,
etc.
Transart ; CD album ; 09/2002
- Morceaux de concert opus 54, pour guitare de Fernando Sor,
Stradivarius ; CD album ; 09/2000
- En tierra de jerez - volume 1, Joaquin Rodrigo,
Stradivarius ; CD album ; 11/1999
- elle interpréte
des oeuvres de Villa-Lobos, dans le CD : Guitar works, édité
par Transart.
SCIOLA Pinuccio
sculpteur de renommée internationale né, en 1942, à
San Sperate (CA), il a participé à plusieurs expositions en France, seul ou avec d'autres sculpteurs.
voir la page et les liens qui lui sont consacrés en cliquant
sur la photo
Antonio MARRAS
ou
Kenzo aux couleurs sardes
Si vous n’avez jamais vu la luxuriance de la Sardaigne au printemps,
si vous ne connaissez pas la richesse des costumes traditionnels des
Sardes débordants de couleurs, pleins de broderies, agrémentés
de boutons en filigrane, alors regardez la collection Kenzo. Son styliste,
Antonio
Marras, nouveau talent de la création de la haute
couture, est sarde. Toute l’Ile y transparaît tant il a
imprégné de sa culture sa collection tout en broderies,
incrustations de fleurs et de fruits, jeux de mailles, variété
de tissus pour réaliser ses robes, ses tailleurs, ses paletots,
ses pulls et ses manteaux.
CAREDDU Silvia
Le
« Teatro Centrale di Carbonia »
La ville de Carbonia qui a été construite par Mussolini pour exploiter
les mines de la région et rendre l’Italie autosuffisante en charbon et
minerais, a réhabilité son cinéma pour en faire une belle salle consacrée
à la culture: théâtre, musique, cinéma, etc. Le Teatro Centrale di Carbonia.
Le 8 août 2003, elle a été inaugurée par un concert donné par l’orchestre
du Teatro Lirico di Cagliari sous la direction du chef Bundit Ungrangsee.
Deux oeuvres ont été interprétées: le concert pour flûte et orchestre
en sol majeur K 313 de Wolfgang Amadeus Mozart et la symphonie n°7 en
la majeur op.92 de Ludwig van Beethoven.
SILVIA CAREDDU
L’œuvre de Mozart a été magistralement interprétée par une jeune artiste
au grand talent et déjà célébre: SILVIA CAREDDU. Née à Cagliari en 1977,
elle suit les cours du conservatoire de musique de sa ville, elle en est
diplômée, en 1995. Elle continue de travailler sous la conduite de Riccardo
Ghiani et de Raymond Guiot.
En 1997, elle entre au Conservatoire Supérieur de Paris où elle remporte
« le Premier Prix à l’unanimité » en 1998.
En 2001, au 56ème Concours International de Musique de Genève elle est
couronnée par « le Premier Prix à l’unanimité, Prix du Public ».
En 2002 elle obtient « le Premier Prix à l’unanimité avec félicitation
du Jury » au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans
la classe de flûte de Pierre-Yves Artaud et Florence Souchard et dans
celle de musique de chambre de Maurice Bourgue, Itamar Golan, Laszlo Hadady,
Michel Moragues. Ensuite elle se perfectionne avec Aurèle Nicolet à l’Académia
Chigiana, Michel Debost, Andras Adorjan, Emmanuel Pahud et Jacques Zoon.
Victorieuse de nombreux concours internationaux, elle joue avec des orchestres
de réputation internationale: Budapest Festival Orchestra, Mahler Chamber
Orchestra, Orchestre de Paris, Ensemble Itinéraire, Orchestra Regionale
Toscana et l’Orchestra del Teatro Lirico di Cagliari. De prestigieux festivals
Européens, Japonais et Coréen font appel à elle. Elle est « Première flûte
» de l’orchestre Philharmonique « Arturo Toscanini »
SILESU
Lao:
1883 -1953
Ce grand musicien
sarde, pianiste et compositeur, a été très aimé en France et en Angleterre.

Né à Samassi (CA) d’une famille de musiciens, il a étudié
le piano à Iglesias avec le professeur Luigi Allione. A l’age de 13 ans
il a composé des chansons et des sérénades et à 15 ans une première composition
théâtrale: « Piccoli fumatori » comédie musicale en trois actes.
Après avoir suivi des études au conservatoire de Milan, il s’est installé
à Paris, en 1907, pour y rester jusqu’à sa mort.
Silesu a été un compositeur très prolifique (600 œuvres) et d’une grande
sensibilité artistique. Il a composé des œuvres pour piano, de la musique
de chambre, de la musique symphonique, des mélodies pour chant et piano
et pour des pièces de théâtre.
A Paris il a suivi les cours du célèbre compositeur Vincent D’Indy. Il
était sensible à l’attrait du monde romantique et à l’expérience musicale
française contemporaine, de Ravel à Debussy. Il a su intégrer à son œuvre
des éléments de musique populaire, de jazz et du folklore de sa Sardaigne
natale. Il a composé des mélodies interprétées dans les célèbres cafés-chantants
parisiens, les caf'conc’.
Des chanteurs comme Maurice Chevalier, Félix Mayol, France Nylord ont
collaboré avec lui et chanté ses chansons. Il s’est imposé dans le monde
musical international et a fait gagner beaucoup d’argent à plusieurs maisons
d’éditions européennes.
Lao Silesu avait des liens d’amitié et était estimé par des personnes
célèbres dans le milieu musical et littéraire de l’époque : Alfred Cortot,
pianiste et chef d’orchestre, Manuel de Falla, compositeur, Maurice Ravel,
compositeur, Enrico Caruso, ténor, Gabriele D’Annunzio, écrivain, Giacomo
Puccini, compositeur, Grazia Deledda, écrivaine prix Nobel de littérature,
Benny Goodman, chef d’orchestre et clarinettiste de jazz, etc.
Il n’avait jamais oublié sa chère Sardaigne et disait souvent :
« elle me manque avec la plus affectueuse nostalgie »
Discographie :
Peu de chose sont accessibles actuellement, une chanson par ci par là
sur des CD
1 - cd récital 1941 Tauber (tenor)
Editeur : happy days
il y a seulement une chanson de Silesu sur l'ensemble.
2 - cd édité en 1998 par l'éditeur BELART
où il y a juste une chanson de Silesu "Love, here is my heart"
3 - cd édité en 1993 (Claremont)
récital R.Crooks (tenor) en 1933 où il y a juste une chanson de Silesu
de 1912 qui s'appelle "A little love, a little kiss"
Elena
LEDDA
c’est toutes les subtilités culturelles
de la Sardaigne que nous fait découvrir la chanteuse Elena Ledda.
Sans aucun doute l’une des plus belles voix de l’Italie du
Sud, Elena crée son premier groupe après des études
de musique classique et se consacre à la recherche sur le patrimoine
musical sarde. Après avoir collaboré avec des musiciens
de renommée internationale comme Don Cherry, Nana Vasconcelos,
Lester Bowie, Richard Galliano, Enrico Rava… c’est de sa rencontre
avec le compositeur et violoniste napolitain Lino Cannavaciuolo que naît
son dernier album « Amargura ».
Elle chante aussi avec d'autres : Antonio Placer, par exemple
Bruno
PUTZULU
A
l'occasion de la sortie le 26 juin 2002 du film IRENE de Ivan CALBERAC
Irène, jouée par Cécile de France, est juriste dans une grande entreprise.
Elle a tout pour être heureuse, mais sa vie affective est un désert… A
trente ans, au grand désespoir de ses parents elle est toujours célibataire.
Dans cette comédie pétillante et romantique Irène est une jeune femme
partagée entre son collègue de bureau, incarné par Olivier SITRUK, et
le peintre qui travaille chez elle , joué par Bruno PUTZULU…
Bruno
PUTZULU est pensionnaire de la
Comédie Française depuis le 15 août 1994. Mais ce comédien ne peut
cacher ses origines sardes, son nom est typique de la Sardaigne.
Le
plus célebre trompétiste de jazz sarde :
Paolo
Fresu
Maria
CARTA
Maria
Carta a été la figure emblématique de la Sardaigne, l’ambassadrice de
la culture sarde, la voix et l’étendard du peuple sarde.
Maria
Carta est née le 24 juin 1934, à Siligo, dans le Logudoro, province
de Sassari, dans le nord de la Sardaigne, où elle a vécu son enfance comme
tous les enfants de sa condition en aidant aux travaux de la famille.
Attentive à la culture et aux chants de sa Terre, sa profonde sensibilité
et son fort tempérament ont fait d’elle une authentique artiste.
Elle a recherché et travaillé le patrimoine mélodique populaire de toute
l’Ile, l’a interprété de sa voix profonde de contre alto et l’a fait connaître
à travers toute l’Italie et toute l’Europe avant d’être reconnue internationalement
grâce à ses extraordinaires capacités vocales et à son grand talent. Maria
Carta, bien que critiquée par certains puristes car en Sardaigne ce sont
traditionnellement les hommes qui chantent, a revisité et redonné vie
à des « gossos », « ninne nanne » (berceuses), chants populaires et religieux,
le plus souvent issus du chant grégorien. Elle a ainsi contribué à redonner
de la dignité à la langue sarde, souvent méprisée et considérée avec dédain
comme la langue des bergers par bon nombre d’Italiens et même de Sardes.
Elle a enregistré de nombreux disques,
seule ou avec d’autres. Elle a participé à de nombreuses manifestations
prestigieuses à la Scala de Milan, aux thermes de Caracalla à Rome, au
festival d’Avignon, à Paris et à Lyon, à Moscou, aux Etats Unis et du
Japon à l’Australie, etc.
Sa personnalité et sa sensibilité l’ont amenée à une activité de poétesse,
elle a publié un volume « canto ritual », à Rome en 1975 qui est dans
la continuité de son activité culturelle et artistique de chanteuse.
Parallèlement elle mène une activité cinématographique. Comme actrice
elle interprète plusieurs rôles dans :
- « Le
Parrain II » de Francis Ford Coppola, en 1974,
- « Cadavre
exquis » de Francesco Rosi, en 1975,
- « La
Cécilia » de Jean Louis Comoli, en 1975,
- « Jésus
de Nazareth » de Franco Zeffirelli, en 1976,
- « Derborence »
de Francis Reusser, en 1984, dont elle fait aussi la musique, où elle
joue le rôle d’une chanteuse avec Bruno Crémer et Jean Louis Bory
entre autre.
- « Il
camorrista » de Giuseppe Tornatore, en 1986,
- « Disamistade »
de Gianfranco Cabiddu, en 1988,
- « Il
pastore » de Pietro Nelli,
Au théâtre elle joue :
- en 1976,
dans « Médée », sous la direction d’Enriquez,
- en 1989/1990,
dans « Les mémoires d’Adrien » mis en scène par Maurizio Scaparro
-
et
en 1992, elle interprète le rôle de Sainte Thérèse d’Avila dans
« A pieds nus vers Dieu » ( A piedi nudi verso Dio).
Elle a tenu un cours à l’université de Bologne et au Centre d’Etudes
de Musique populaire de l’Académie de Sainte Cécile de Rome.
Le président de la République Francesco Cossiga, un autre sarde
originaire de Sassari, l’élève, en 1991, à la distinction de « Commendatore
della republica ».
C’est à Toulouse qu’elle a donné son dernier concert le 30 juin
1994. Malade depuis de nombreuses années, elle s’est éteinte, chez
elle, à Rome le 22 septembre 1994.
En 2003, la commune de Siligo a décidé de créer une Fondation et
un musée dédiés à Maria Carta, pour rendre hommage à sa plus célèbre
concitoyenne. Ceux-ci contribueront à perpétuer le travail
de valorisation et de diffusion de la culture, l’étude et le développement
de la musique, du chant, de la danse et des traditions populaires
orales de la Sardaigne.
Paoletta
MARROCU
soprano
dramatique,
étudie
au conservatoire de Cagliari auprès de Lucia Cappellino
et de Renata Scotto. En 1990, encore étudiante, elle remporte
de nombreux prix lors de concours de chant internationaux.
Elle fait ses débuts dans les principaux théâtres
italiens, tels que ceux de Milan, Cagliari, Palerme, Florence,
Ravenne, Parme, Bologne, Vérone, Turin, où elle
interprète les rôles les plus divers, tels que ceux
de Wally, Santuzza, Aida, Norma, Carmen, Tosca et bien d'autres
encore. En 1998, Paoletta Marrocu a été nommée
"artist for peace" par l'UNESCO à Paris.
Entre 1999 et 2000, sa carrière prend une dimension internationale,
elle chante les premiers rôles du répertoire lyrique
sur les plus grandes scènes : New York, Milan, Berlin,
Vienne, Tokio, etc.
Son programme est très chargé pour les années
à venir
Pour mieux la connaître et en savoir
plus, visitez son site:
www.marrocu.com
Grazia DELEDDAGrazia Deledda, née le 27
septembre 1871 à Nuoro (Nugoro en sarde), Sardaigne et morte à Rome le 15 août
1936, est un écrivain sarde.
Avec Giovanni Brotzu,
Antonio Gramsci et Emilio Lussu elle compte parmi les Sardes les plus importants
du XXe siècle. Autodidacte, elle n'a pas terminé la période de scolarisation
primaire. Fidèle à son personnage, elle a reçu le Prix Nobel de littérature en
1926 sans un sourire. Dans ses livres, qui pour la plupart se déroulent dans la
partie la plus profonde de la Sardaigne (la Barbagia), on retrouve la
description d'un monde agropastoral qui est gouverné par une loi antique et non
écrite appelée balentia. Son roman le plus populaire est probablement Roseaux au
vent où la vie des hommes est comparée à des roseaux qui se plient au vent sans
être brisés.
Thèmes et
influences
Son oeuvre traite des
thèmes forts de l'amour, la douleur, la mort, qui nourrissent les sentiments du
péché et de la fatalité. On y trouve l'influence du vérisme de Giovanni Verga,
mais aussi, du "décadentisme" de Gabriele D'Annunzio.
Bibliographie en italien
* Fior di Sardegna
(1892)
* Racconti sardi
(1895), Marco Valerio, 2001
* Anime oneste
(1895)
* Elias Portolu
(1903), a cura di Spinazzola, Mondadori, Oscar narrativa, 1998
* Cenere (1904),
Mondadori, Oscar narrativa, 1999 (Cindre)
* L'edera (1912),
Mondadori, Oscar narrativa, 1999
* Canne al vento
(1913), Marco Valerio, 2001 (Roseaux au vent)
* Marianna Sirca
(1915), Mondadori, Oscar narrativa, 1999
* La madre (1920),
Mondadori, Oscar narrativa, 1999, Prix Nobel de littérature 1926
* Cosima (1937),
Mondadori, Oscar narrativa, 1998 - merci
à Jean Paul PINZUTI qui nous a envoyé ce texte qui complète ce que nous
avons à la page littérature où nous donnons les textes publiés dans des
éditions en français.

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