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TOURISMENouveau SARDAIGNE EN LIBERTE Notre association Art et culture en Sardaigne est partenaire du projet écotouristique, durable SARDAIGNE EN LIBERTE qui propose des séjours de trekking, à pieds avec des ânes sardes
transportant vos affaires, sans voitures et de manières itinérantes. Ce
retour à des temps ancien se déroule en Ogliastra, Est de l'île,
notament au
milieu d’une nature intacte, au centre d'une Sardaigne authentique
: forêts de chênes verts, végétation épaisse méditerranéenne, rivières
et sources d'eau pure parmi les montagnes les plus hautes de la
Sardaigne. Cela sera l' occasion de rencontrer des sangliers, des cerfs
et la
faune typique de la Sardaigne. Avec un peu de chance, nous apercevrons
au loin des mouflons, des chevaux et les oiseauxde proie. Ce sera
aussi un contact avec des bergers et les habitants de ces petits
villages. En général, nous aurons un âne pour deux. Il s’agit du premier projet
de séjour de longue durée favorisant le
développement de formes alternatives et écologique de l’économie locale.
- L’âne sarde : l'introduction de l'âne en Sardaigne remonte certainement à la période du néolithique. Venu d’Afrique, il s’est très bien adapté au territoire sarde. Très important dans l'économie des petites entreprises rurales de l'île, l’âne a été utilisé pour de nombreuses activités : moudre les céréales, transporter le bois de chauffage et l’eau, labourer... L'âne sarde est patient, infatigable, mais il est en voie de disparition. Haut de seulement 90 cm au garrot pour les femelles et 115cm pour les mâles, c’est l’animal des bergers par excellence et parfaitement adapté à notre trekking pour le transport de bagages. Sardaigne en liberté propose aussi des séjours voile et randonnée, des stages de yoga et randonnée, des séjours en vélo, danse et carnaval, etc. pour plus d'informations consulter le site Informations
pratiques pour se rendre en Sardaigne :
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Un appartement mansardé au 2e
étage d'une maison, entrée individuelle, jardin, parking. Comporte: 2 chambres, un salon, salles de bain, cuisine, véranda, loggia,wc. Equipé pouvant accueillir 5 personnes. via Michelangelo,31 08048 Tortoli Tel. de France 33 (0)6 71 57 13 15 ou 33(0) 1 44 24 35 54 (voir la page "annonces") |
Une maison ancienne de style
typiquement sarde dont le rez de chaussée est consacré à la vie diurne
et le premier étage est réservé au repos et à la nuit. via Musio n° 2 , Bonnanaro 07043 (Sassari) Tel. 00 39 079 84 50 40 (et) 02 89 40 19 35 www.casadiaz.it |
loc. Giagumeddu - 07030 BADESI |
*la formule des campings reste la plus économique, ils sont regroupés dans plusieurs associations comme FAITA SARDEGNA mais principalement dans les zones touristiques sur les côtes et pas dans le centre.
*Il y a aussi des possibilités d’échange
d’appartements (voir Internet, sites spécialisés)
Intervac: 230 bd Voltaire 75011
Paris T:01.43.70.21.22
www.intervac.com
Homelink
International: 19 cours des Arts et Métiers 13100 Aix en
Provence T:04.42.27.14.14
www.homelink.fr
*mais nous vous recommandons le tourisme
chez l’habitant: l'agritourisme ou le tourisme vert ou l'écotourisme.
Dans un milieu familale et amical, l’hospitalité, l’esprit de rencontre
et d’échange culturel constituent les caractéristiques principales de
ce type de séjour.
Par exemple près de Pula (CA): S’ATRA SARDIGNA,
dans le parc régional du Sulcis, oasis naturelle
de 30 000 hectares de forêt, au sud ouest de l’île, S’Atra Sardigna
gère un agrotourisme de montagne, dans un bâtiment du XIXème siècle,
rénové selon les principes de la bioarchitecture. Chambres pour 25
personnes, menus biologiques. Pour amoureux de la nature, randonneurs,
amateurs de calme et d'écologie, etc. Téléphone 39 070 9241150
Pour celles et ceux qui préférent un lieu plus alternatif et plus
rustique en harmonie avec la nature tout en étant proche de la mer, ils
peuvent s'adresser à CASA
COMUNE SARDEGNA
Plusieurs associations d’agritourisme existent, les voici classées par
ordre alphabétique, elles pourront donner des informations et permettre
des réservations:
1°
jour :CAGLIARI
- journée dans la capitale, visite de la vieille ville et des ruines
romaines, baignade, coucher a Cagliari. 2° jour CAGLIARI - CARBONIA - journée ruines puniques et romaines, visite d'une grotte et baignade. Par NORA, ruines romaines, SANTADI, grotte Is Zuddas, San ANTIOCO et Monte SIRAI, ruines Puniques, coucher à Carbonia. 3° jour CARBONIA - BARUMINI - journée peintures murales et nuraghe. par SAN SPERATE, SERRAMANNA , VILLAMAR, peintures murales, BARUMINI, coucher à Gesturi. 4° jour GESTURI - journée marche et nature dans la Giara di Gesturi (voir ci dessous tourisme équestre et randonnée), coucher à Gesturi. 5° jour GESTURI - ORISTANO - journée découverte de l'artisanat à MOGORO puis visite de ALES et ORISTANO, coucher à Oristano. 6° jour ORISTANO - FORDONGIANUS - journée ruines nuragiques, puniques et romaines. Par THARROS, ruines romaines, SANTA CRISTINA, ruines nuragiques, nuraghe LOSA, FORDONGIANUS, ruines romaines, coucher à Oristano. 7° jour ORISTANO - OLIENA - journée découverte de la montagne sarde et des peintures murales. Par SORGONO, FONNI, MAMOIADA, ORGOSOLO, peintures murales, coucher à Oliena. 8° jour OLIENA - journée marche découverte du site nuragique de Tiscali, soirée sarde, coucher à Oliena. 9° jour NUORO - journée visite de la ville, du musée du costume et du MONTE ORTOBENE, coucher à Oliena. 10° jour NUORO - BOSA - ALGHERO - journée de la capitale culturelle au pays "espagnol", baignade. Par OTTANA, SEDILO, MACOMER, FLUSSIO et BOSA, coucher à Alghero. 11° jour ALGHERO- TORRALBA - journée grottes et nuraghes. Par ITTIRI et le nuraghe SU ANTINE, coucher à Alghero. 12° jour SASSARI - LA MADDALENA - journée dans la deuxieme ville de Sardaigne, coucher à Alghero. 13° jour SASSARI - LA MADDALENA - journée se terminant sur l'île de la Caprera par le tombeau de Garibaldi(cliquer sur Garribaldi pour lire sa biographie). Par CASTELSARDO, PALAU, LA MADDALENA, baignade, coucher à Palau. 14° jour LA COSTA SMERALDA - OLBIA - journée dans la trop fameuse Costa Smeralda du tourisme de haut luxe créé par l'Aga khan, baignade et embarquement. |
Le cheval sarde est très renommé, petit, racé, puissant et vif, certains vivent en semi-liberté sur la Giara di Gesturi, haut plateau du centre de l’île. Il fait partie intégrante de la culture sarde. De nombreuses fêtes se déroulent avec la participation de chevaux et de cavaliers : Sa Sartiglia surtout le dernier dimanche et le dernier mardi du Carnaval à Oristano, S’Ardia, fête de San Costantino, 6 et 7 juillet, à Sedilo, San Efisio, le premier mai à Cagliari. Dans diverses cavalcades qu’affectionnent les Sardes, etc. L’âne est présent également. Tout particulièrement ceux d’Assinara qui vivent sur cette petite île du nord de la Sardaigne en quasi-liberté. Dans une brochure intitulée « Sardegna, équi turismo & cultura » l’ESIT présente près de quatre-vingt centres dédiés aux chevaux qui proposent locations, promenades ou séjours équestres, vous en trouverez la liste en cliquant sur "equi tourisme". ESIT, via Mameli 97, 09100 CAGLIARI, numéro vert 800 013153 ou 0039/070/6023341 Cheval d'aventure" et "Atalante" proposent aussi des séjours au départ de France et de Belgique, pour plus d'informations consultez leurs sites
La Sardaigne est riche en paysages beaux et variés
propices à la randonnée. Celles-ci sont la plupart du temps à effectuer
au printemps, quand il ne fait pas trop chaud et que les jours sont
longs, que la nature est en fleurs, que les torrents, les cascades et
les rivières ont de l’eau, ou à l’automne lorsque que les grosses
chaleurs sont passées. Certaines peuvent se faire en hivers mais
nécessitent dans ce cas un minimum d’équipement par exemple l’emploi de
boussoles par temps de brouillard. Les mois de juillet et d’août sont à
éviter dans la plupart des cas. Une petite brochure éditée, en
français, par l’ESIT
présente une vingtaine de circuits de tout niveau. Certaines
associations ou coopératives proposent des guides pour encadrer les
randonnées.
www.scoprisardegna.com
www.sardegnadascoprire.it
c'est le cas aussi de:
Barbagia No Limits
C'est une société de services touristiques spécialisée dans
l’environnement. Elle organise des excursions de divers type:
archéologiques, botaniques, découvertes de la faune, culturelles et/ou
gastronomiques et sportives comme le trekking, le canoë et le kayak et
les activités "extrêmes" comme le canyoning et la survie…
Depuis 1990 elle opére dans tout le territoire de la Sardaigne, en
commençant par le Parc National du Gennargentu aux Supramonte
d'Orgosolo, d'Oliena, de Dorgali, de Baunei et d'Urzulei, à la haute
Ogliastra avec Perda Liana et le Gennargentu Ogliastrino, au sud de la
Sardaigne dans les zones de Monte Arcosu, le massif du Linas, ou bien
la côte sud-occidentale avec les dunes de la Costa Verde et le
fascinant monde des mines avec leur histoire millénaire (voir plus loin
notre chapitre: les mines), la forêt du Monte Sette Fratelli à
Castiadas, la côte nord de l'île avec l'Argentiera, la haute Gallura,
la Costa Smeralda…
Elle propose des itinéraires en Corse, en Sicile, en Toscane et dans le
Sud de la France.
Ses "clients" sont : les agences de voyage, les groupes excursionnistes
organisés, les associations, les groupes scouts, les écoles, les
organismes publics et privés, les individuels et les entreprises
qu’elles soient italiennes ou étrangères. Elle travaille aussi pour les
télévisions.
Pour plus d'informations:
Barbagia No Limits, via Cagliari 85 - 08020 Gavoi ( NU )
Tel. 0784-529016 Fax 0784-529191 Cell. 347-1736345 - 347-5774041
courriel: info@barbagianolimits.it site:www.barbagianolimits.it
Pour les accros de l’escalade pure, du 7+, de l’ambiance
calanques, des voies qui dominent la mer ou de celles qui donnent
l’impression de la haute montagne sans les névés ni les glaciers, mais
aussi pour les grimpeurs plus modestes, la Sardaigne recèle quelques
très belles voies dans des lieux magnifiques, loin de la foule
bleausarde ou chamoniarde, dans un ciel toujours bleu. Selon la zone on
y trouve du calcaire, du granit, du basalte. Il est possible de grimper
toute l’année mais l’escalade est recommandée au printemps et à
l’automne quand la nature est plus belle, les senteurs plus subtiles,
les jours plus longs et le soleil moins chaud. Un petit livre « Pietra
di luna » édité, en italien, par SAREDIT et la Région Autonome de la
Sardaigne, présente une vingtaine de sites et environ 500 voies bien
décrites.
Pour découvrir la Sardaigne vierge, la nature et des
paysages de " Far West ", ou partir pour une aventure hors du temps,
c'est dans ce petit train historique, baptisé vert par le WWF, qu'il
faut le faire. Les chemins de fer sardes et l'ESIT (Institut du tourisme sarde) ont eu la bonne idée de restaurer, grâce aux financements de la Région Autonome Sarde et de la CEE, ce train composé d'une voiture Baucherio du 1913 tout en bois et laiton et d'une locomotive Winterthur du 1883. |
Utilisé seulement dans des circuits touristiques, ce petit train rentre dans le cœur de la nature, avale les collines et franchit d'étroites vallées sur de jolis ponts anciens, chefs d'œuvre de l'art ferroviaire, mais surtout vous conduit dans ces villages éloignés et méconnus, riches de traditions ancestrales ; sans oublier les sites archéologiques qui vous feront remonter dans l'histoire jusqu'à 3000 ans avant J.C.
Vous avez le choix entre quatre circuits repartis dans
l'île. Chaque trajet a son charme particulier. Nous pouvons vous
assurer que ce voyage vous fera découvrir, sans être pressés, la flore
et la faune non polluées dans une atmosphère de paradis.
a) Mandas , Serri , Nurallao, Laconi, Meana Sardo, Belvi', Sorgono.
b) Mandas, Villanovatulo, Sadali, Seui, Gairo, Arzana, Lanusei,
Tortoli, Arbatax.
c) Macomer, Sindia, Tinnura, Tresnuraghes, Magomadas, Cuglieri, Bosa.
d) Tempio Pausania, Calangianus, Luras, Arzachena, Palau.
Pour tous les renseignements complémentaires contacter :
Ufficio Turismo Trenino Verde tel.00 39 070 30 14 10 / 00 39 070 30 62
21 ou ESIT, numéro vert, 167-013153.
PORTO FLAVIA, à Masua (CI) La mine était exploitée pour son plomb et son zinc. La société "Vieille
Montagne" y a aménagé des galeries d'évacuation du minerai et, en 1924,
un port pour le transport des minéraux. (T:348.6615192-348.4709202) |
GALLERIA HENRY, à Buggerru (CI)
Cette galerie de transport des minéraux a été construite en 1870 pour
l'exploitation de la mine de Planu Sartu. Celle-ci avait été le théâtre
de luttes sociales notamment en 1904, puis en 1922, enfin contre le
fascisme. (T:339.4846640) |
GROTTA DI SANTA BARBARA, de la mine Bindua à San Giovanni, entre
Iglesia et Gonnesa (CI) Les mineurs au cours de leur travail, en creusant une galerie, découvrent une magnifique grotte en 1952. Celle-ci se caractérise par la présence de cristaux de baryte qui recouvrent ses parois. Par un petit train on accède à la grotte que l'on visite mais la mine elle-même ne se visite pas. ( T: 348.5262472-348.4709202). |
MONTEVECCHIO (CI)
Cette autre mine se visite mais ne
fait pas partie de l'association précédente. Ce complexe minier a été classé patrimoine mondial de l'Humanité par
l'UNESCO. C'est l'un des plus grands d'Europe avec ses constructions en
néogothique et en style français. Elle présente d'énormes machines de
traitement des minéraux, les maisons et des bureaux de la direction,
celles des mineurs. De cette mine était extrait du plomb et du zinc
jusque dans les années 60. On peut obtenir des informations
touristiques en anglais, en français, en allemand et en espagnol.
Promoserapis (centro escursioni minerarie e naturalistiche)
(T:335.5314198) ou www.europroject.it/montevecchio http://www.cm18.it/storia.asp |
Carbonia est la plus importante ville du Sulcis. Le Sulcis est géologiquement la partie la plus ancienne de Sardaigne et aussi de l'Italie. Aujourd'hui le Sulcis et l'Iglesiente forme la province de Carbonia - Iglesia qui a été riche de ses nombreuses mines (voir ci-dessus). Vers Iglesia ce sont essentiellement des mines "froides", d'où était extraits différents métaux, autour de Carbonia ce sont des mines "chaudes" d'où était extrait le charbon, de la lignite, une seule est encore en activité.
Si Iglesia est une ville
dont l'histoire remonte au delà du Moyen Age. L'histoire de Carbonia
ne commence qu'en 1937 lorsque Mussolini décide d'une politique
autarcique voulant prouver que le fascisme pouvait apporter à l'Italie une
autonomie en ressource énergétique. La ville de
Carbonia a été construite de toute pièce dans une plaine où il
n'y avait que trois villages agricoles Sirai, où, sur les hauteurs,
Monte Sirai, on trouve une intéressante et antique cité phénicienne
et punique qu'il faut visiter, Barbusi et Serbariu.. Le projet de
construction a été confié à Gustavo Pulitzer-Finali. La ville,
dont l'architecture est typique de la période fasciste, est
construite autour d'une place, Piazza Roma, avec sa mairie, son
église San Ponziano, son théâtre, etc. Elle est constituée de
cités ouvrières où les mineurs venus de toute la Sardaigne, de
toute l'Italie et même de l'extérieur, trouvaient des maisons avec
tout le confort de l'époque et des petits jardins potagers. On peut
voir encore aujourd'hui sur les maisons de cette période de
grands M et de grands B, monogrammes de Benito Mussolini. Ces
constructions étant complétées par un marché couvert, des écoles,
la Casa Balilla pour la jeunesse fasciste, etc. Au Sud la Grande Miniera de
Serbariu avec toutes les installations nécessaires a été en
activité de 1935 à 1971.
Aujourd'hui le site
de la mine a été aménagé. Deux musées s'y trouvent :
l'un le "Museo di Paleontologie e speleologia E.A.Martel" Très intéressant et très pédagogique pour comprendre le développement géologique de la Sardaigne mais aussi de la Corse et du Sud de la France, dont ces deux îles se sont détachées avant la formation des continents tels que nous les connaissons.
L'autre « la
Grande Miniera di Serbariu ».
Ce musée de la mine
occupe la lampisterie, vaste bâtiment où se trouvent les douches
et le comptoir où chaque mineur recevait sa lampe et sa plaque
d'identification.
emblématique mécanisme permettant la montée et la
descente des cages. | Il présente des plans, des panneaux, des maquettes et des vitrines. Y sont exposés les outils de travail, les objets du quotidien tant du mineur que de sa famille, l'évolution de la ville, les différentes techniques pour obtenir du charbon, etc. Dans un bâtiment à côté on peut voir la machinerie du treuil et son impressionnant mécanisme qui permettait de monter et descendre les cages à plusieurs étages dans les puits. Le plus impressionnant de la visite est la descente dans les galeries souterraines où sont reconstituées fidèlement les techniques d'extraction du charbon à diverses époques, présentées les outils et les machines utilisées par les mineurs, du pique aux excavatrices modernes. Cela permet aux visiteurs de comprendre les difficultés et les dangers auxquels les mineurs étaient exposés. |
A Carbonia il
ne faut pas manquer de visiter également le musée d'archéologie de
la Villa Sulcis, l'Acropole, la nécropole et le musée de Monte
Sirai.
Dans la zone de Carbonia :
l'île de Sant'Antioco, son pont romain, son port, son église, son site archéologique de Sulky qui, comme celui de Monte Sirai, sont de l'époque phéniciennes et puniques mais aussi romaines.
Villaperuccio où l'on peut voir sur le site de Montessu un complexe archéologique important datant de la préhistoire, période nuragique : menhirs, domus de janas, etc. les objets trouvés lors des fouilles sont au musée municipal de Santadi. Sur le territoire de ce bourg se trouve également la belle grotte d'Is Zuddas (voir la page traditions populaires).
Tratalias
le vieux village
possède un très belle église romane, Santa Maria, ancienne
basilique du Sulcis, dédiée à la Vierge. Rectangulaire à trois
nefs avec abside semi circulaire. Cette église fait partie d'un
projet regroupant les nombreuses églises romanes de Sardaigne, de
Corse et de Toscane. Au XXe siècle le nouveau village a été reconstruit un peu plus loin sur les hauteurs. |
Et comme dans toutes la Sardaigne des nuraghes, notamment celui d'Arresi sur la place de Sant'Anna Arresi.
En marchant on s’élève le long de cette roche par un large chemin
forestier. Puis, après avoir abandonné celui-ci, on progresse par un
sentier de charbonnier, abrupte et caillouteux qui progressivement se
fait moins sûr et de plus en plus raide sous les chênes verts et les
genévriers qui freinent le ravinement de cette falaise. Laissant le
sentier continuer vers d’autres lieux on se faufile au travers d’une
étroite fente dans la roche. Ce passage obligé est facilement contrôlable et défendable, ce qui a permis aux Sardes de la période nuragique, rudes montagnards, d’opposer aux envahisseurs romains une opiniâtre résistance au cœur de cet ultime rempart pendant une quarantaine d’année. Le sentier continu sur une vire, le long d’imposants remparts à droite et à gauche du vide caché par les cimes des arbres. |
C’est en progressant ainsi que l’on arrive au sommet. Delà on découvre
une magnifique vue sur les montagnes environnantes, la vallée et le
maquis de la forêt. En se penchant au bord on découvre la doline. Une
doline est un effondrement de la partie supérieure d’une cavité dans le
calcaire formant une sorte de cratère. A l’intérieur de cette vaste cuvette fermée les Proto Sardes ont édifié un village. Au centre de la doline s’érige un énorme bloc rocheux entouré de chênes verts et de végétation offrant ombrage et nourriture aux animaux et aux humains. Sur le flanc nord est s’ouvre une grande cavité, sorte de fenêtre faisant office de cheminée qui permettait l’aération et l’évacuation des fumées. |
"Un jeune artiste Manie le pinceau Avec tant d'amour Un jeune artiste Que la lutte du Pratobello(1) Serve de leçon Aux militaristes". |
Pour ce livre, je me suis fixé deux objectifs:
présenter le plus grand nombre des thèmes abordés par les muralistes,
et faire figurer le maximum de villages ou villes possédant des
"murales". Plusieurs classifications étaient possibles, notamment une
approche géographique.
Comme pour l'exposition "La Sardaigne à murs ouverts" (réalisée et
présentée en Sardaigne et dans diverses villes de France), c'est
l'ordre thématique qui s'est naturellement imposé à moi. Les thèmes ont
été regroupés en dix chapitres : la vie quotidienne au village; le
travail des paysans et celui des ouvriers mais aussi le chômage et
l'émigration; les luttes; les idéaux et les symboles comme la paix et
la guerre ou la liberté; la nature; les événements de l'actualité; la
Sardaigne sa culture et son histoire.
J'ai souhaité mettre en valeur les peintures d'enfants qui représentent
une production très importante souvent sous la conduite de leur
professeur, parfois en petits groupes plus spontanés.
Une autre place m'a semblé nécessaire pour ce que j'ai appelé les
détournements de plaques de rue à Orgosolo. Dans cette petite ville
rurale, plusieurs "murales" illustrent les plaques et racontent
l'histoire du personnage qui donne son nom à la rue, certains sont
polémiques voire irrévérencieux.
Enfin pour compléter ce panorama, un chapitre s'imposait, consacré aux
arts plus particulièrement à la poésie, au théâtre, à la musique, etc...
Les trois dernières photos, symboliques, ont été prises dans des lieux
différents et se complètent: sur l'une le Peuple Sarde est en marche;
sur l'autre c'est l'effritement de sa communauté souligné par ces deux
vieillards assis au pied du mur qui donnent cette représentation
pessimiste de la Sardaigne. La dernière est pleine d'espoir: malgré
tous les aléas de l'histoire, ce peuple a réussi à garder son âme et il
la gardera longtemps encore sauvage, rétive et fière.
Extrait du livre : « MURALES
DE LA SARDAIGNE »
Yves BARNOUX,
ETTORE GASPERINI EDITEUR
- diffusion en France : directement auprès de l'auteur yves.barnoux(at)wanadoo.fr (un humain peut remplacer at par @ pas une machine)
- Diffusion en Italie de la version italienne voir Ettore GASPERINI editore à Cagliari
(1) Pratobello, lieu proche d'Orgosolo où l'état Italien souhaitait
implanter un camp militaire. Les bergers et toute la population n'en
voulant pas la lutte fut animée mais victorieuse. Les "murales" ont été
un des moyens de refus.
(2) Barbagia, région du centre de la Sardaigne. Elle peut être
considérée comme une île au milieu de l'Ile, elle a été, de toute
temps, une zone de résistance aux invasions de toute sorte. Elle est
traditionnellement tournée vers l'élevage des moutons.
Depuis le début des années 2000, une nouvelle ère semble s'être ouverte, de nouveaux villages (une trentaine) s'ornent de nouveaux murales. Ce ne sont plus les muralistes des années soixante qui tiennent les pinceaux mais de jeunes peintres qui ont d'autres perspectives, uniquement décoratives, sans aucun message, pourtant la période est fertile en sujets d'actualité, d'inquiétudes, de dénonciations et de protestations : crise économique, financière et bancaire ; crises politiques régionales, nationales, mondiales : Irak, Afghanistan, Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, etc. ; crises écologiques et climatiques et leurs conséquences : raz de marée, énergie nucléaire, pollutions, réchauffement climatique, etc.
A l'instar de ce qu'exprime dans son livre « La poésie pour répondre au hasard » Maria MANCA à propos des poètes improvisateurs de Sardaigne : « Les poètes doivent savoir étonner, intéresser et plaire par la surprise. Il leur faut produire du neuf soit en chantant les thèmes inédits qui leurs sont proposés... soit pour les thèmes conventionnels comme l'Art et la Nature, qui est sans doute le plus, chanté, en trouvant de nouveaux arguments et exemples ingénieux (l'écologie pour la Nature, et la révolution informatique pour l'Art). L'actualité récente entre ainsi dans les joutes, au point que l'ont peut toujours les dater : l'indépendance de l'Algérie illustre le thème de la Patrie en 1963, et le premier pas d'Armonstrong sur la lune celui de l'Homme en 1969 ; plus proche de nous, la chute du mur de Berlin, l'attentat contre le pape, le tunnel sous la Manche ont été évoqués ; et, tout récemment, le sang contaminé et le scandale de la pédophilie. Avec la joute poétique, on se trouve en face d'une pratique qui valorise la nouveauté – un phénomène de tradition qui joue sur l'imprévu, à l'intérieur toutefois d'un cadre idéologique et formel bien établi. ». C'est ce qui manque aujourd'hui au muralisme sarde et à ses peintres.
Nos artistes plus ou moins contestataires de la fin du XXe siècle sont en retraite ou décédés et leurs descendants semblent avoir trouvé d'autres outils de communication et de contestation, « San Sperate, paese museo » est devenu « San Sperat, paese arte cybero-vidéo ».
Ce qui faisait l'originalité du muralisme sarde semble s'être dissout dans un consensus centré sur la recherche des racines des nouveaux artistes et la mise en valeur de la culture agro-pastorale sarde. Cela donne de belles fresques mais affadit le propos. C'est aux critiques spécialisés dans l'observation de la qualité picturale de donner leur avis, mais moi je suis moins touché par ce muralisme là. Vous pourrez trouver des sites spécialisés sur les murales de Sardaigne sur internet mais ils ont été réalisés dernièrement et ne présentent pas le muralisme des origines des années 70 à celui de la fin du XXe siècle. Ils commencenent là où s'arréte le livre que j'ai réalisé et qui a été publié en 2001.
Je continue à parcourir la Sardaigne en quête de nouvelles fresques, mais j'avoue être un peu frustré!
Yves BARNOUX ( Sardaigne, avril 2011)
Club Le Peonie - Sardegna Località Monteviore - 08022 Dorgali ( Nuoro) |
UNI Sardegna - Sezione UNI
Via San Lucifero 31/B - 09125 Cagliari
tel. +39.070.684.84.22 fax +39.070.685.01.28
giro@girobike.com
LE SULCIS LANCE LE TOURISME OENOLOGIQUE.
Touristes sur le
route du Carignano
: de Carloforte à Calasetta, de Sant'Antioco au centre du
Sulcis avec vacances à l'enseigne du bon vin rouge.
Le voyage en terre du Carignano
comprend les territoires de seize communes : Calasetta, Carbonia,
Carloforte, Giba, Masainas, Narcao, Nuxis, Perdaxius, Piscinas,
Portoscuso, San Giovani Suergiu, Santadi (Terre Brune, Rocca Rubia),
Sant'Anna Arresi, Sant'Antioco (Sardus Pater), Teulada, Tratalias et
Villaperruccio, entre coopératives, exploitations agricoles,
vignobles, œnothèques, vieilles bourgades et sites
archéologiques d'intérêt notoire.
On part de Carloforte en traghetto pour rejoindre Portosciuso avant Barega (Carbonia, son musée de la mine et celui de la géologie, sa zone archéologique de Monte Sirai), puis Portofino (sur la commune de Sant'Anna Arresi), Calasetta (plages et coopérative) et Sant'Antioco (Vin le Sardus Pater, tourisme et archéologie), la poursuite de l'itinéraire nous conduit à Tratalias (sa magnifique église romane au milieu de son vieux village abandonné et reconstruit un peu plus loin), Santadi (sa coopérative du Terre Brune et du Rocca Rubia, etc. et de son musée du village) et Giba (La grotte Is Zuddas ) enfin Sant'Anna Arresi (avec la nouvelle et intéressante coopérative viticole Mesa productrice du Buio et du Buio Buio).
Les séjours organisés en collaboration avec le service touristique local vont de deux à quatre jours en auberge conventionnelle et à coût raisonnable dans un réseau coordonné par la province du Sulcis Iglesiente qui comprend les coopératives et les auberges du Sulcis : une initiative intéressante qui relance le marché touristique hors période estivale.
ULYSSE
EN SARDAIGNE
"Les vents qui les avaient ramenés
chez Eole continuèrent
de souffler ; voici que se dessinaient au loin les côtes
déchiquetées de la Sardaigne."
- Sardaigne, par Rafael Pic : Petit guide de 108 pages, pratique (format poche), bien illustré de photos couleurs. Petit, il est complet sans être exhaustif. Il offre en plus six cartes postales, ce qui est une idée originale. Il est édité par les éditions Comex dans la collection Guides Mondeos. |
- Le Grand Guide de la Sardaigne: regorge d'informations sur la Sardaigne, son histoire, sa culture, la société sarde, ses fêtes, etc, Il présente des informations pratiques, des itinéraires. Il est très complet et indispensable pour bien préparer son voyage. De belles photos illustrent abondamment ce guide de 325 pages, D'un format plus grand il sera moins aisé à utiliser en excursions. Il est paru dans la Bibliothèque du Voyageur aux éditions Gallimard. |